Les membres de ce mouvement privilégiaient un art réaliste et inspiré par la nature et opposé à l'art purement académique et classique. Ils étaient inspirés par l'École de Barbizon, au point qu'on ait appelé Tervuren le « Barbizon belge ». Monique Feyaerts situe la création de l'École de Tervueren vers 1866[1].
Le fait qu'ils se réunissaient régulièrement dans l'auberge In den Vos sur la place du Marché de Tervuren, village où habitait Hippolyte Boulenger, lui a donné le nom d'École de Tervueren.
L'École de Tervueren, tout comme celle de Calmpthout, exerce une action notable sur les flamands de l'école du gris qui affectionnent les effets de brouillard, de pluie et les formes fuyantes, diluées et noyées[3].
Le musée privé Het Schaakbord (L’Échiquier) à Tervuren contient une collection permanente d'une quarantaine d'œuvres de l'École de Tervueren et constitue une initiative des Amis de l'École de Tervuren. Le musée est situé 33, Kerkstraat.
Notes et références
Notes
Références
↑Monique Feyaerts, La peinture en Belgique des origines à nos jours, vol. 47, Bruxelles, Commission Belge de Bibliographie, , 462 p., p. 451.
↑Rédaction, « Salon de 1875 », L'Indépendance belge, no 275, , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
↑Monique Feyaerts, La peinture en Belgique des origines à nos jours, vol. 47, Bruxelles, Commission Belge de Bibliographie, , 462 p., p. 32.
↑ abcdefghij et k Gustave Van Zype, Exposition Rétrospective "L'École de Tervueren" (31 Mai - 29 Juin 1924), Bruxelles, Les Presses F. Tilbury - Lambert Flash & Fils, , 32 p.
Bibliographie
Encyclopédie Larousse, sub verbo: "École de Tervueren".