Le génocide de 1994 détruisit les bases, déjà fragiles, de l'économie rwandaise, appauvrit la population, en particulier les femmes, et éroda la confiance des investisseurs étrangers, privés comme publics. Toutefois, le pays a consenti d'importants efforts de stabilisation et de réhabilitation de son économie.
Histoire
En , le Rwanda a signé un programme d'ajustement structurel avec le Fonds monétaire international. Il s'est également engagé dans un programme de privatisation de grande ampleur, en coopération avec la Banque mondiale. Sa croissance continue dépend du maintien de l'aide internationale et du prix du thé et du café.
Sur le plan du développement, des succès remarquables ont été enregistrés au cours de la décennie 2000-2010 ; une forte croissance, une réduction rapide de la pauvreté et depuis 2005, une réduction des inégalités. Entre 2001 et 2012, le taux de croissance du PIB réel a atteint 8,1 % en moyenne par an. Le taux de pauvreté a baissé de 59 % en 2001 à 45 % en 2011.
Malgré une baisse soudaine et sensible de l’aide extérieure à partir du milieu de l’année 2012, le Rwanda, grâce aux politiques budgétaires et monétaires judicieuses qui ont été mises en œuvre, a pu maintenir cette année-là une forte croissance et la stabilité. En 2012, l’économie rwandaise a enregistré une croissance de 8 % et l’inflation a été maintenue en dessous de 6 %.
L'important projet d'exploitation du méthane du lac Kivu pour la production d'électricité pour un coût prévu de 325 millions de dollars (le plus grand investissement jamais réalisé au Rwanda) permettra à terme d'obtenir un surcroît d'énergie pour la région[3].