Dès le milieu du XIXe siècle, la paroisse Notre-Dame possède une annexe dans le quartier des Brasseries. L'idée de la transformer en église apparait en 1869. L'année suivante, l'étude du projet est confiée à l'architecte Charles Demoget qui dessine un édifice néo-gothique. Le résultat est controversé et Demoget cède sa place à Ernest Birglin qui dessine un nouvel édifice de style néo-byzantin[3].
Ce n'est qu'après la création en 1875 d'une quatrième paroisse sous le nom de Saint-Jean, que la construction débute. La première phase des travaux dure jusqu'en 1880, mais seuls l'abside, le chœur et le transept sont érigés[2],[3].
En 1933, l'architecte Royer ouvre la deuxième phase des travaux avec la construction de la nef jusqu'en 1939[3]. La façade reste cependant inachevée[1].
↑ a et bJean-Pierre Harbulot (introduction) et al., Bar-le-Duc : Ville d'art et d'histoire, Bar-le-Duc, Serge Domini, , 160 p. (ISBN2-912645-57-3), p. 158
↑ ab et cJean-Luc Flohic (direction) et al., Les patrimoines des communes de la Meuse, t. 1, Paris, Flohic Éditions, coll. « Les patrimoines des communes de France », , 608 p. (ISBN2-84234-0744, BNF37193403), « Bar-le-Duc », p. 111