Il se marie à Nantes en 1884 et participe à l'Exposition triennale des beaux-arts de Nantes en 1886, exposition à laquelle sont conviés des peintres confirmés et ayant participé au Salon de Paris[2],[3]. À cette occasion, Émile Dezaunay fera la connaissance de Maxime Maufra et s'ensuivra entre les deux hommes une grande amitié.
Dezaunay fréquente l'atelier d'Eugène Delâtre, où Maufra réalise également ses premières gravures en 1892, influencés par Paul Gauguin[4].
Il excelle dans l'art de l'aquarelle et de la gravure. Sa carrière fut particulièrement féconde entre 1892 et 1909. Le critique Arsène Alexandre écrit : « Son art est à la fois populaire et raffiné, il est malicieux quand il regarde, candide quand il raconte »[5].
Dezaunay expose et participe jusqu'en 1914 à tous les Salons qu'organise la Société des arts de Nantes[6].
Il emménage à Neuilly-sur-Seine en 1897 et expose chez Moline, rue Laffitte, à Paris. Il met en vente à l'hôtel Drouot une centaine de ses œuvres le . Un catalogue, préfacé par Arsène Alexandre, est publié à cette occasion.
En 1909, il revient s'installer à Nantes après la mort de son fils aîné. Le couple va mener là une vie retirée ne quittant leur demeure que pour quelques courts séjours en Bretagne et en Vendée. Il n'expose plus qu'au Salon d'automne, mais participe à toutes les expositions organisées par les Amis des arts et des artistes bretons jusqu'en 1914. En 1913, il emménage dans une maison de la rue des Folies Chaillou à Nantes, bâtie par Paul Devorsine, architecte et beau-père de sa fille qui habite la maison voisine. Il peindra désormais dans
le vaste et lumineux atelier donnant sur le grand jardin au cèdre centenaire et aux massifs fleuris.
Son ami Maxime Maufra meurt le . Ils avaient fait ensemble de grandes randonnées à travers la Bretagne. Il présente au Salon d'automne de 1928 les toiles Port de Manech (marine) et Château de Clisson (Loire-Inférieure)[8].
Dezaunay devient veuf en 1929.
En 1934, la galerie Mignon-Massart lui consacre une exposition en présentant 42 toiles dont un grand nombre furent exposées auparavant au Salon d'automne. En , cette même galerie tient une autre exposition de ses œuvres que Dezaunay inaugure avant sa mort survenue le .
Jeune fille et enfant de Rosporden, eau-forte et aquatinte en couleurs, 24 × 31 cm[15] ;
Mystère de Saint Gwénolé, 1898, illustration pour la couverture de la pièce de théâtre jouée au théâtre de Morlaix et sur la grande place de Ploujean les 13 et .
1895 : « exposition des Bretons de Paris », avec Maxime Maufra à Paris[Où ?].
De février à : exposition à la galerie Moline, rue Laffitte à Paris, première exposition personnelle avec 48 huiles sur toile, comprenant douze paysages et huit portraits, quelques dessins et aquarelles.
↑Si ses planches ne sont pas datées, on sait qu'en 1904, quatre d'entre elles étaient en vente à la Galerie Sagot à Paris, dans des séries numérotées à cinquante exemplaires[réf. nécessaire].