Fils de François-Auguste Vallin, médecin à Nantes, et de Fanny Robertson-Martel[3], il épousa le , Berthe Marie Vidal dont il divorcera pour épouser le Louise Marie Bidermann.
En 1879, il fonde la Revue d'hygiène et de police sanitaire. Dès 1884, il préconise que « la tuberculose soit inscrite sur les listes des maladies contagieuses du bétail, ce qui obligeait les éleveurs à la déclarer, isoler les bêtes malades, à les abattre, et détruire les viandes, ce qui fut rendu possible à partir de 1888, avec la parution d’un premier décret présidentiel[5]. » Il devient le bras droit de Brouardel au Comité consultatif d'hygiène publique qui dépend de l'autorité du Ministre de l'Intérieur[6].
De 1888 à 1893, il est directeur de l'École de santé militaire de Lyon[7].
Le , il est nommé médecin inspecteur, directeur du service de santé du gouvernement militaire de Paris[3].
Publications
De la salubrité de la profession militaire, Paris, Baillière, .
De la Forme ambulatoire ou apyrétique grave de la fièvre typhoïde, Paris, P. Asselin, .
De l'Emploi du bromure de potassium comme adjuvant dans le traitement des fièvres intermittentes, Paris, typogr. de A. Hennuyer, .
Distinctions
Chevalier, puis officier et enfin commandeur de la Légion d'honneur le [3].
↑Claire Marchand, Le médecin et l’alimentation : Principes de nutrition et recommandations alimentaires en France (1887-1940), Tours, , 862 p. (www.applis.univ-tours.fr/theses/2014/claire.marchand_4145.pdf).
↑Claire Salomon-Bayet, Bernard Lécuyer, Pasteur et la révolution pastorienne, Paris, Payot, , 436 p., page 160.
↑Jean-Marie Le Minor et J. Puygrenier, « La collection de cires anatomiques de l'École du Service de Santé des Armées de Lyon », Communication présentée à la séance du 25 février 1989 de la Société Française d'Histoire de la Médecine, (lire en ligne).