Cette équipe ne doit pas être confondue avec les formations Liquigas-Pata, disparue en 2001 et Cannondale (qui a pris la suite de l'équipe Liquigas).
Sponsors et financement de l'équipe
De sa création en 2005 à 2012, l'équipe est la propriété de la société Liquigas Sport[2]. Liquigas Italy en est le principal sponsor. Le fabricant de cycles Bianchi est co-sponsor en 2005. Par conséquent, l'équipe se nomme Liquigas-Bianchi cette année-là. Liquigas est ensuite le seul sponsor éponyme de 2006 à 2009. En 2010, Doimo est co-sponsor. Le fabricant de cycles Cannondale Bicycle Corporation lui succède en 2011 et 2012. L'équipe s'appelle alors Liquigas-Cannondale.
En 2012, la société néerlandaise SHV Holdings, propriétaire de Liquigas, annonce son intention de mettre fin à son engagement dans le cyclisme en fin d'année. Paolo Zani, ancien président de Liquigas crée alors la société Brixia Sport, qui rachète Liquigas Sport. Zani détient 60 % des parts de Brixia Sport. Les 40 % restants sont la propriété de Cannondale. En 2013, ce dernier devient le principal sponsor de l'équipe et lui donne son nom. Bien que Cannondale ait son siège dans le Connecticut et soit la propriété de la société canadienne Dorel[3],[2],[4], l'équipe reste enregistrée auprès de l'UCI comme équipe italienne.
En 2005 et 2006, l'équipe est équipée par Bianchi. Depuis 2007, son fournisseur est Cannondale[5].
Logos de l'équipe
Liquigas-Doimo
Liquigas
Liquigas-Cannondale
Cannondale
Encadrement de l'équipe
Roberto Amadio est manager de l'équipe depuis sa création en 2005. Coureur professionnel de 1986 à 1989, il dirige des équipes cyclistes depuis 1992 : Jolly Componibili (1992-1994), Aki (1995-1997), Vini Caldirola (1998-1999), Liquigas-Pata (2000-2001), Cage Maglierie-Olmo (2002) et Vini Caldirola (2004). Il est, avec Jonathan Vaughters, l'un des deux représentants des équipes au Conseil du cyclisme professionnel de l'Union cycliste internationale[6].
Liquigas revient dans les pelotons en 2005, associé au fabricant de cycles Bianchi. Cette nouvelle équipe dirigée par Roberto Amadio regroupe notamment des membres de Vini Caldirola (son dirigeant Roberto Amadio et 8 coureurs dont Stefano Garzelli) et de Alessio-Bianchi (le directeur sportif Dario Mariuzzo et 5 coureurs dont Magnus Bäckstedt, vainqueur de Paris-Roubaix l'année précédente). L'effectif de 26 coureurs comprend également le sprinter Mario Cipollini, qui prend sa retraite au cours de l'année, et Danilo Di Luca. Liquigas dispute le ProTour nouvellement créé. Elle ne prend que la quinzième place (sur 20) du classement par équipes, mais remporte la classement individuel avec Di Luca. Celui-ci effectue l'une des meilleures saisons de sa carrière. Il s'impose en avril au Tour du Pays basque, à l'Amstel Gold Race et à la Flèche wallonne, puis remporte en mai deux étapes du Tour d'Italie, dont il prend la quatrième place finale.
Bianchi retire son parrainage en 2006, désormais l'équipe s'appelle Liquigas. Di Luca, qui a axé sa saison sur le Giro, manque son objectif (23e). Il obtient plusieurs places d'honneurs sur les classiques et remporte une étape du Tour d'Espagne, dont il porte le maillot or pendant 2 jours. Les meilleurs résultats sont le fait de Vincenzo Nibali et Stefano Garzelli. Nibali, arrivé durant l'hiver en provenance de Fassa Bortolo, remporte à 21 ans le Grand Prix de Plouay et termine deuxième de l'Eneco Tour ; il est ainsi le premier coureur de Liquigas au classement du ProTour. L'ancien vainqueur du Tour d'Italie Stefano Garzelli signe 4 succès dont le Grand Prix de Francfort et les Trois vallées varésines, et se classe 2e de la Classique de Saint-Sébastien et 7e de Milan-San Remo. Franco Pellizotti remporte une étape du Giro et prend la huitième place finale. Le sprint Luca Paolini, vainqueur d'étape sur la Vuelta, monte sur le podium de Milan-San Remo.
L'année 2007 est une réussite collective pour Liquigas. 13 de ses 31 coureurs remportent un total de 36 courses. L'équipe se classe deuxième du classement par équipes du ProTour. Di Luca remporte le Tour d'Italie en signant deux succès d'étapes, aidé par ses coéquipiers qui remportent le contre-la-montre par équipes. Il gagne également Liège-Bastogne-Liège, Milan-Turin, et monte sur le podium de l'Amstel Gold Race, de la Flèche wallonne et du Grand Prix de Plouay. La principale recrue de l'équipe Filippo Pozzato ne décroche pas de succès majeur mais est néanmoins le coureur plus victorieux avec 6 victoires, dont le Circuit Het Volk et une étape du Tour de France, la première pour Liquigas. Luca Paolini se classe 3e du Tour des Flandres.
La Liquigas arrive, ensuite, sur le Tour d'Italie avec des ambitions au classement général. En effet, Ivan Basso, vainqueur en 2010 et 2006, est leader de l'équipe et fait partie des favoris pour le maillot rose[8]. En dépit de l'omniprésence de ses coéquipiers (notamment Damiano Caruso, Valerio Agnoli, Sylwester Szmyd et Eros Capecchi), Ivan Basso échoue à la cinquième position au classement général final et la formation termine le tour sans aucune victoires[9], une première depuis la création de l'équipe et sa première participation en 2005.
Comme prévu en début d'année[10], Vincenzo Nibali est le leader de la formation sur le Tour de France 2012. Il fait partie des grands favoris de l'épreuve[11],[12]. Peter Sagan, l'autre coureur en forme du collectif Liquigas-Cannondale, est un prétendant crédible pour le maillot vert[13]. Malgré l'aide de Basso en coéquipier de luxe (notamment lors de la 18e étape)[14] et un comportement offensif, Nibali ne réussira pas à distancer les deux coureurs de la Team Sky : Bradley Wiggins et Christopher Froome[15]. Après ses victoires lors de la première, de la troisième et de la sixième étape ainsi que sa seconde place à Foix (14e étape), Peter Sagan ramène le maillot vert à Paris dès sa première participation au Tour de France.
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L'équipe et le dopage
Durant l'intersaison entre 2004 et 2005, Michael Albasini n'a pas respecté les exigences en matière de localisation et est condamné à une amende et à une suspension de six semaines[16],[17],[18].
Le , l'Union cycliste internationale demande l'ouverture d'une procédure disciplinaire à l'encontre de Franco Pellizotti « pour violation apparente du règlement antidopage, sur la base des informations apportées par le profil sanguin inclus dans son passeport biologique »[23]. Il est retiré de l'équipe Liquigas qui doit participer au Tour d'Italie[24],[25]. Il est finalement disculpé le [26], mais il n'est pas conservé par l'équipe Liquigas pour 2011. L'UCI fait appel de la décision devant le Tribunal arbitral du sport qui prononce le une suspension à son encontre jusqu'en [27].
Le , Stefano Agostini est suspendu provisoirement par l'UCI pour un test positif au clostebol lors d'un contrôle hors compétition datant du [28]. Le , il écrit une lettre[29] qui dénonce la rigidité du système antidopage qui « ne fait pas de différence même lorsque les circonstances inviteraient à distinguer des cas comme le mien des « vrais » cas de prise de produits dopants ». Il annonce la fin de sa carrière cycliste, découragé. Une suspension de 15 mois du coureur est annoncée par l'UCI. Cette suspension commence à la date du contrôle positif et se termine le [30].
Le , Kristijan Koren qui court le Tour d'Italie au sein de l'équipe Bahrain-Merida, est suspendu à titre provisoire dans le cadre de l'opération Aderlass, une enquête policière en Autriche. Il est suspecté d'avoir utilisé des méthodes interdites en 2012 et 2013, alors qu'il courrait à l'époque au sein de l'équipe Liquigas[31],[32]. Le , il est suspendu deux ans jusqu'au « pour des violations du règlement antidopage commises en 2011 et 2012 »[33].
L'équipe Liquigas a été créée en 2005 et a immédiatement intégré le ProTour, instauré la même année. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[36].
↑Carlos Barredo, initialement vainqueur de la Classique de Saint-Sébastien 2009, a été déclassé en juillet 2014 par l'UCI[35].
↑Alberto Contador, initialement vainqueur de la seizième étape, a été déclassé en février 2012 par le tribunal arbitral du sport. Nibali, initialement deuxième, est déclaré vainqueur.
Références
↑Éric De Falleur, « Les forces en présence », La Dernière Heure/Les Sports - Supplément cyclisme : le guide de la saison 2014, , p. 46
↑L'Italien Leonardo Bertagnolli a été déclassé en 2014 de tous ses résultats obtenus entre 2003 et 2011. Si certains sites ont réattribué les places vacantes, l'UCI n'a cependant pas officiellement indiqué que c'était le cas. (Voir liste des sanctions)