Étienne Dennery est nommé professeur à l'École libre des sciences politiques, où il dispense un cours du la géopolitique de l'Océan Pacifique[2]. Il est également enseignant à HEC Paris. Il est spécialiste des problèmes politiques et économiques de l'Extrême-Orient.
De 1935 à 1940, de concert avec Louis Joxe, il est secrétaire général du Centre d'études de politique étrangère[3].
Alors qu'il n'était pas spécialiste, il s'ouvre aux problématiques auxquelles sont alors confrontées les bibliothèques. Il réussit à rendre la France indépendante des États-Unis pour le recensement des imprimés et contribue fortement au développement de la lecture publique dans les petites et moyennes villes de province.
Sur les conseils de Jean-Pierre Seguin, il imagine la création d'une grande bibliothèque de lecture publique - qui serait une succursale de la Bibliothèque nationale - sur le terrain laissé vacant par la destruction des Halles. Le président Pompidou décida cependant d'y construire le Musée national d'art moderne et le Centre national d'art et de culture : le projet comprend bien la construction d'une bibliothèque de lecture publique (Bibliothèque publique d'information) mais de 15 000 m2 seulement, alors qu'Étienne Dennery en espérait 60 000 m2.