La 101e DIF se replie autour Maubeuge[7]. Elle résiste pendant une semaine à des forces allemandes du 8e corps d'armée, supérieures en nombre[8].
Les unités de la 101e DIF continuent de se battre : une partie du 84e RIF parvient à se replier jusqu'à Dunkerque et embarque pour la Grande-Bretagne, tandis que le 87e RIF rejoint la Normandie où il est capturé en juin[8].
Insigne
L'insigne de la 101e DIF, créé avant mai 1940, présente la citadelle de Maubeuge et le lion des Flandres[9].
Sources
Narcisse Bouron, Le second drame de Maubeuge : histoire de la 101e Division de forteresse, (84e et 87e RIF), Éditions Imprimerie Lussaud, (présentation en ligne).
Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), (réimpr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN2-908182-88-2).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN2-908182-97-1).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN2-913903-88-6).
Julien Depret, Le secteur fortifié de Maubeuge face à l'invasion de mai 1940 : genèse et évolution de l'organisation défensive de la Boiscrête à Anor, Salomé, J. Depret, , 247 p. (ISBN978-2-9520574-3-1).