26 août : les Byzantins sont vaincus à la bataille de Manzikert par les Seldjoukides. Romain IV Diogène, fait prisonnier, est retenu jusqu'à ce qu'il signe une paix très défavorable, traité par lequel il s’engage à payer 1 500 000 pièces d’or pour sa rançon et un tribut annuel de 360 000 pièces d’or. Un échange de prisonniers est prévu et la paix est conclue pour 50 ans[1].
16 avril : prise de Bari[1]. Après la prise de Reggio (1060) et de Bari, le conquérant normand Robert Guiscard chasse les Byzantins d’Italie du Sud. Robert Guiscard, qui ne cache pas son intention d’envahir les Balkans, refuse à deux reprises (1072 et 1073), les propositions de la diplomatie byzantine qui lui propose une alliance matrimoniale.
23 août : la mort de l'archevêque de Milan Guido da Velate provoque une crise pour sa succession. Les Patares, partisans de la réforme grégorienne, imposent leur candidat, Attone, élu le , avec le soutien du pape Grégoire VII contre le candidat de l'empereur, Goffredo da Castiglione[8].
Octobre : Guillaume le Conquérant prend Ely, dernier noyau de résistance des révoltés anglais[7], sans doute avec l'aide des moines qui lui ont indiqué un chemin à travers les marais. Hereward l'Exilé parvient à s'échapper, mais la plupart de ses partisans sont faits prisonniers, et beaucoup sont aveuglés ou mutilés. Morcar de Northumbrie est capturé et emprisonné, alors que son frère Edwin de Mercie est tué par sa propre escorte. Guillaume pardonne à Hereward, qui se soumet[9]. La conquête normande de l'Angleterre est achevée.
Russie : révoltes dirigées par les sorciers (volkhvy) à Souzdal[11], qui exigent des sacrifices humains pour que cesse la famine[12]. Elles sont sévèrement réprimées par les princes.