Automne : en Mongolie, les Tatars sont battus et massacrés par Temüjin, qui réduit les survivants en esclavage et les répartis parmi ses alliés. Toghril mène conjointement une campagne contre les Merkit qui sont battus[2].
24 novembre : Zara est prise et pillée au profit de Venise[12]. Le pape excommunie Vénitiens et Croisés, mais lève aussitôt la peine pour ces derniers.
Décembre : Philippe de Souabe envoie une ambassade aux Croisés qui hivernent à Zara, et leur propose une alliance avec son beau-frère Alexis IV Ange, qui demande l’aide de la croisade pour rétablir son père Isaac II sur le trône de Constantinople. En échange de cet aide, il promet des versements élevés (200 000 marcs), la contribution des Byzantins à la croisade (10 000 hommes pendant un an) et l’union des Églises. Malgré l’opposition d’une partie de l’armée (Simon de Montfort, l’abbé Guy des Vaux de Cernay) et du légat, le projet est adopté[13].
Création à Riga de l’ordre des chevaliers Porte-Glaive sur l’initiative d’un cistercien, disciple du chanoine Meinhard, approuvé par Rome en 1204[15]. Ils entreprennent la conquête et la christianisation de la Livonie. Ils ne font pas appel aux paysans allemands mais utilisent la main-d’œuvre locale pour mettre en valeur les terres.
Première émission de gros d’argent à Venise[17] (un gros d’argent vaut un sou), qui s’impose sur les marchés orientaux. Il est imité dans tout l’Occident.
↑Alain Schärlig, Compter avec des jetons : tables à calculer et tables de compte du Moyen Âge à la Révolution, PPUR presses polytechniques, , 283 p. (ISBN978-2-88074-542-4, présentation en ligne)