3 mars : mort d'Aurangzeb, dernier grand Moghol de l'Inde, à Ahmadnagar[1]. Elle déclenche une guerre de succession entre ses trois fils survivants. Aurangzeb meurt en laissant le trésor vide. L'empire moghol, fondé en 1526 par Bâbur, commence à décliner.
14 mars : Azam Shah se proclame empereur moghol à Ahmadnagar après les funérailles d'Aurangzeb[2].
18 mai : Azam, sous le conseil de son ministre Zulfiqar Khan(en), libère Shahu, petit-fils de Shivâjî Bhonsla, chhattrapati (roi) des Marathes, à Doraha (district de Ludhiana), en concurrence avec Shivaji II et de sa mère la régente Tarabai. Il crée ainsi une crise dynastique et des dissensions parmi les Marathes. Mais Shahu en sort finalement vainqueur, grâce aux conseils du banquier Mahadji Krishna Joshiet et du Brahmane Gadadhar Prahlad Nasikkar[3]. Les rois marathes ne réussissent pas à créer un véritable État centralisé. Pour obtenir l'appui des chefs marathes, Shahu concède des jagirs qui forment peu à peu de nouvelles entités régionales[4].
9 juin : Mu'azzam vainc et tue son frère Azam, gouverneur du Gujerat, à Jajau près d'Agra, et monte sur le trône comme empereur moghol sous le nom de Bahâdur Shâh (fin de règne en 1712)[5]. Il cherche à écarter les clans turco-iraniens du pouvoir et désigne aux plus hautes fonctions des Musulmans indiens.
Les Écossais gagnent des avantages économiques et politiques qui contribuent à souder les deux royaumes. Une députation représente l’Écosse au Parlement de Londres (45 députés aux Communes et 16 lords). L’Écosse conserve sa justice et son Église presbytérienne. Elle obtient un système fiscal particulier qui prend en compte un niveau de vie plus bas qu’en Angleterre. Le pays s’ouvre à l’espace économique anglais et participe au commerce d’outre-mer.
31 mai : assemblée d’Ónod. À la suite de l'échec des négociations de paix entre Rakóczi et Joseph Ier, les chefs de l’insurrection hongroise proclament la déchéance des Habsbourg et l’indépendance de la Hongrie sous l’autorité de François II Rákóczy le 16 juin[13].
19 octobre ( du calendrier julien), Russie : le prince Youri Dolgorouki, envoyé par le tsar dans la région du Don avec 300 hommes pour renvoyer par la force les serfs fugitifs dans leur domaines, par un groupe de cosaques sous la conduite de l’ataman Conrad Boulavine. Début de la révolte de Boulavine, réunissant des vieux-croyants, déserteurs, serfs en fuite, cosaques contre le pouvoir du tsar (1708-1710)[15].
6 juin : prise de Xàtiva (royaume de Valence) ; une grande partie des habitants sont massacrés et la ville est incendiée le lendemain par les troupes franco-espagnoles[25].
26 juillet - 22 août : attaques des Savoyards-Impériaux sur le port de Toulon[28]. L'assaut est repoussé, mais l'escadre française se saborde dans la rade pour bloquer le chenal.
↑Prudence G. de Roujoux, Histoire d'Angleterre depuis le règne de Charles Ier jusqu'à celui de la reine Victoria, Paris, Charles Hingray, (présentation en ligne)
↑Henri-Constant Dubois et Ulysse Guinand, Histoire du gouvernement de Neuchâtel sous la domination prussienne, Lausanne, chez Marc Ducloux, (présentation en ligne)
↑Henry Méchoulan, L'État classique : Regards sur la pensée politique de la France dans le second XVIIe siècle, Vrin, , 504 p. (ISBN978-2-7116-1275-8, présentation en ligne)
↑Thomas Lediard et Philippe-Florent de Puisieux, Histoire navale d'Angleterre, vol. 3, Lyon, Duplain, (présentation en ligne)
↑ abcd et eMaximilian Samson Friedrich Schöll, Cours d'histoire des états européens depuis le bouleversement de l'Empire romain d'Occident jusqu'en 1789, Gide, fils, (présentation en ligne)
↑Ramon Aznar i Garcia, Familia, derecho y religión : Francisco Antonio Cebrián y Valda (1734 - 1820), Universitat de València, , 164 p. (ISBN978-84-370-8436-7, présentation en ligne)
↑ a et bPierre Faulconnier, Description historique de Dunkerque, vol. 1, Bruges, P. Van de Capelle, (présentation en ligne)
↑Luis Suárez Fernández, Historia general de España y América : La España de las reformas : hasta el final del reinado de Carlos IV, vol. 10, Ediciones Rialp, , 636 p. (ISBN978-84-321-2106-7, présentation en ligne)
↑Jean-Charles-Léonard Simonde de Sismondi, Histoire des Français, vol. 27, Paris, Treuttel et Würtz, (présentation en ligne)
↑Adrien-Maurice Noailles, Mémoires politiques et militaires, Paris, Foulcault, (présentation en ligne)
↑Louis Moréri, Le grand dictionaire historique, ou Le mêlange curieux de l'histoire sacrée et profane, vol. 2, chez Brunel, (présentation en ligne)