15 mars : loi sur la presse du pape Pie IX, qui confie la censure à une commission de laïcs[1]. Le pape prend des mesures libérales. Il institue un Conseil d’État (Consulta, 14 avril), un Conseil des ministres (12 juin), une garde civique (5 juillet), une municipalité à Rome (1er octobre)[2].
2 septembre : la population de Reggio de Calabre se soulève ; la garnison du château capitule le 3 septembre et un gouvernement provisoire est établi. La constitution libérale de 1820 est proclamée[5].
4 septembre : bombardement de Reggio et répression de l’insurrection à Reggio et à Gerace par les forces napolitaines[5].
1er octobre: une manifestation est brutalement réprimée par l’armée et la police à Turin. Le ministre de la Guerre, Villamarina, considéré comme libéral, donne sa démission le 8 octobre[5].
30 octobre : le roi de Sardaigne publie des décrets qui octroient une réforme communale basée sur l’élection censitaire, abolissent les juridictions exceptionnelles, créent une Haute Cour de justice, introduisent dans les procès criminel la défense orale et la publicité des débats, limitent les pouvoirs de la police et assouplissent la censure sur la presse[7].
↑ abcde et fDiego Soria, Histoire générale de l'Italie de 1815 à 1850, vol. 1, Nîmes, chez l'Auteur, (présentation en ligne)
↑Antonella Lattanzi, Natalino Lattanzi, Guida insolita ai misteri, ai segreti, alle leggende e alle curiosità della Puglia, Newton Compton Editori, (ISBN9788854185012, présentation en ligne)
↑Francesco Cesare Casùla, Glossario di autonomia sardo-italiana : Presentazione del 2007 di FRANCESCO COSSIGA, Logus mondi interattivi, (ISBN978-88-98062-14-0, présentation en ligne)
↑Catherine Brice, Frères de sang, frères d’armes, frères ennemis - La fraternité en Italie (1820-1924), Publications de l’École française de Rome, (ISBN9782728312139, présentation en ligne)