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18 Ursae Majoris

e Ursae Majoris • DD Ursae Majoris

18 Ursae Majoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 16m 11,32702s[1]
Déclinaison +54° 01′ 18,6864″[1]
Constellation Grande Ourse
Magnitude apparente 4,832[2]

Localisation dans la constellation : Grande Ourse

(Voir situation dans la constellation : Grande Ourse)
Caractéristiques
Stade évolutif séquence principale
Type spectral A6 V[3]
Indice U-B +0,087[2]
Indice B-V +0,186[2]
Indice R-I +0,09[4]
Variabilité δ Sct[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −17,40 ± 0,30 km/s[1]
Mouvement propre μα = +48,858 mas/a[1]
μδ = +60,396 mas/a[1]
Parallaxe 27,908 1 ± 0,087 3 mas[1]
Distance 35,832 ± 0,112 pc (∼117 al)[6]
Magnitude absolue +2,03[7]
Caractéristiques physiques
Masse 1,72 ± 0,02 M[5]
Gravité de surface (log g) 3,98 ± 0,2[5]
Luminosité 12,83 L[7]
Température 7 450 ± 150 K[5]
Métallicité [Fe/H] = −0,04 ± 0,20[5]
Rotation 158 ± 17 km/s[8]
Âge 1,05+0,10
−0,15
 Ga[5]

Désignations

18 UMa, e UMa, DD UMa, HD 79439, HIP 45493, HR 3662, BD+54°1285, FK5 2734, GJ 3541 SAO 27191[6]

18 Ursae Majoris (en abrégé 18 UMa), également désignée e Ursae Majoris et DD Ursae Majoris, est une étoile variable de la constellation boréale de la Grande Ourse. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,83[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 27,91 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui la situe à une distance de ∼ 117 a.l. (∼ 35,9 pc) de la Terre[1]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −17 km/s[1], et c'est un membre âgé de la périphérie du courant d'étoiles de la Grande Ourse[5].

Nomenclature

18 Ursae Majoris est la désignation de Flamsteed de l'étoile. e Ursae Majoris est quant à elle sa désignation de Bayer, tandis que DD Ursae Majoris est sa désignation d'étoile variable[6].

Avec τ, h, υ, φ, θ et f UMa, elle formait l'astérisme Sarīr Banāt al-Na'sh en astronomie arabe traditionnelle, soit « le Lit de repos des Filles de Nasch », aussi nommé Al-Haud « la Mare, l’Abreuvoir »[9]. Jack W. Rhoads a attribué des noms individuels aux étoiles de cet astérisme dans son Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars et édité en 1971. Ainsi f UMa est nommée Alhaud I, τ UMa Alhaud II, e UMa Alhaud III, h UMa Alhaud IV, θ UMa Alhaud V, υ UMa Alhaud VI et φ UMa Alhaud VII[10].

Propriétés

18 Ursae Majoris est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A6 V[3], qui génère son énergie par la fusion de l'hydrogène dans son noyau. C'est une variable de type Delta Scuti à faible amplitude avec une variation de magnitude d'environ 0,03 et avec des fréquences de pulsations de 9,4 et 15,0 cycles par jour[5]. Sa variabilité a été remarquée pour la première fois par l'astronome américain Frank Schlesinger en 1914.

L'étoile est âgée autour de 1,05 milliard d'années et elle est 1,72 fois plus massive que le Soleil[5]. Elle est environ 13 fois plus lumineuse que le Soleil[7] et sa température de surface est de 7 450 K[5]. L'étoile tourne rapidement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée autour de 158 km/s[8]. Cela lui donne une forme aplatie avec un rayon équatorial qu'on estime être 6 % plus grand que son rayon polaire[11].

Notes et références

  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) Tabetha S. Boyajian et al., « Stellar Diameters and Temperatures. I. Main-sequence A, F, and G Stars », The Astrophysical Journal, vol. 746, no 1,‎ , p. 101 (DOI 10.1088/0004-637X/746/1/101, Bibcode 2012ApJ...746..101B, arXiv 1112.3316)
  3. a et b (en) Helmut A. Abt et Nidia I. Morrell, « The Relation between Rotational Velocities and Spectral Peculiarities among A-Type Stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 99,‎ , p. 135 (DOI 10.1086/192182, Bibcode 1995ApJS...99..135A)
  4. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a b c d e f g h i et j (en) A. Elmaslı et al., « A spectroscopic study of DD UMa: Ursa Major group member and candidate for BRITE », New Astronomy, vol. 17, no 2,‎ , p. 221−226 (DOI 10.1016/j.newast.2011.07.006, Bibcode 2012NewA...17..221E, arXiv 1107.4856)
  6. a b et c (en) * e UMa -- delta Sct Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a et b (en) Juliette C. Becker et al., « Extracting Radial Velocities of A- and B-type Stars from Echelle Spectrograph Calibration Spectra », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 217, no 2,‎ , p. 13, article no 29 (DOI 10.1088/0067-0049/217/2/29, Bibcode 2015ApJS..217...29B, arXiv 1503.038743)
  9. (en) R. H. Allen, Star Names: Their Lore and Meaning, New York, Dover Publications Inc, (réimpr. 1963) (1re éd. 1899) (ISBN 0-486-21079-0, lire en ligne), p. 442
  10. (en) Jack W. Rhoads, « Technical Memorandum 33-507-A Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars », Jet Propulsion Laboratory, California Institute of Technology,
  11. (en) G. T. Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy and Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572, S2CID 119273474)

Liens externes

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