Autorisation d’ouverture d’une Légation géorgienne à Paris donnée à Akaki Tchenkéli, ministre plénipotentiaire pour l’Europe de la République démocratique de Géorgie[2].
Décès de l'écrivain Ilia Alkhazichvili (né en 1853).
Entrée sur le territoire géorgien par la frontière arménienne (Lori) de détachements de la XIème armée de la Russie soviétique[3].
Entrée sur le territoire géorgien par la frontière azerbaïdjanaise de détachements de la XIème armée soviétique, renforcés d’unités de cavalerie[4].
Rappel par le gouvernement du général Guiorgui Kvinitadzé au poste de commandant en chef de l'armée nationale géorgienne — cavaliers (400), corps de Cadets (1 000), Garde populaire (5 000) et volontaires (20 000) —.
Vote de la Constitution de la République démocratique de Géorgie par l'Assemblée constituante.
Message télégraphique du président du gouvernement géorgien, Noé Jordania ,à Lénine et à Trotsky, après la réponse à Gueorgui Tchitcherine la veille, demandant l’arrêt de l’invasion soviétique
Ultimatum[5] envoyé par le gouvernement de la Turquie, d’Ankara à Tiflis, afin d’évacuer les districts d’Ardahan et d’Artvin conformément au Traité de Brest-Litovsk signés le par la Russie soviétique et l’Empire allemand, et à la Convention signée le entre l’Empire ottoman et la République démocratique de Géorgie.
Évacuation militaire de Tiflis sur ordre du commandant en chef des forces militaires géorgiennes et regroupement sur la rive gauche du fleuve Rioni par le col de Sourami[7].
Installation du gouvernement géorgien à Koutaïssi.
Entrée sur le territoire géorgien par le col de Mamissoni (2 820 mètres) de détachements d’infanterie de l’armée soviétique, en provenance de l’Ossétie du Nord et ayant pour objectif Koutaïssi.
Entrée sur le territoire géorgien par Soukhoumi de détachements de la IXème armée de la Russie soviétique.
Plus de 50 000 soldats soviétiques présents sur le territoire géorgien : divisions d’infanterie, régiments de cavalerie (Semion Boudienny et Jloba), trains blindés, chars britanniques (pris aux armées blanches) et éléments d’aviation[3].
Entrée soviétique à Tskhinvali et du gouvernement sud-ossète en exil à Vladikavkaz (Ossétie du Nord) ; proclamation d'un comité révolutionnaire ossète (Revkom); refus des autorités bolchéviques d'envisager l'indépendance et l'union avec l'Ossétie du Nord (reconnaissance de l'Ossétie du Sud comme région autonome de la République socialiste soviétique de Géorgie en )[9].
Entrée soviétique à Koutaïssi, après évacuation de l’assemblée constituante et du gouvernement géorgiens vers Batoumi.
Votes de l’Assemblée constituante géorgienne — réunie à Batoumi et présidée par Nicolas Tchkhéidzé — : redénomination en Parlement / motion en faveur du départ du gouvernement en exil — présidé par Noé Jordania — afin de continuer le combat.
Entrée de l’armée turque (Kyazim Bey) dans les faubourgs de Batoumi.
Accord tacite entre le gouvernement géorgien et le commandement des armées soviétiques afin de laisser le temps aux dernières unités des forces géorgiennes de repousser l’offensive turque[10].
Intensification des combats dans la ville de Batoumi entre l’armée turque et les unités géorgiennes (Guiorgui Mazniachvili) et reprise de la ville[11].
Entrée de l’Armée rouge quelques heures plus tard, sans combat : le district de Batoumi reste géorgien contrairement aux Traités de Brest-Litovsk.
Bilan global pour les forces militaires géorgiennes : 3 000 soldats et 5 000 civils tués, expatriation des officiers supérieurs et des Cadets survivants (Pologne, France)[12].
Rémi Grulois, L’avenir des Républiques d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud au lendemain de la Guerre des cinq jours d’août 2008, Institut d’Études politiques de Lyon, (lire en ligne)
Notes et références
↑Archive de la République indépendante de Géorgie, BDIC, microfilms, bobine 97, boîte 31, parte 10 : « Reconnaissance par la France de la République démocratique de Géorgie ».