Dans un croissant d'argent dont les deux branches se rejoignent sur une main de fatma chargée du chiffre 1 figure la devise du régiment en arabe « Toujours le premier »
En 1939 : en Afrique du Nord, le 19e corps d'armée est ainsi composé de la division d'Alger qui est composée de la 5e brigade d'infanterie algérienne qui elle est composée. Du 1er régiment de tirailleurs algériens de Blida, Cherchell, Laghouat avec le 5e et 9e régiment de tirailleurs algériens. En 1940 le régiment passera à la 81e DIA qui restera en Afrique du Nord, sur la position de Mareth.
Première Guerre mondiale (chef de corps du 1er régiment de marche de tirailleurs)
jusqu’au : colonel DESHAYES de BONNEVAL
jusqu’au : commandant de TASSY de MONTLUC
jusqu’au : Lieutenant-colonel TRESTOURNEL du au (évacué pour raisons de santé) ; le commandement provisoire du régiment est assuré par le commandant Villevaleix
du au : lieutenant-colonel puis colonel () BOURGEOIS ; le commandement provisoire du régiment est assuré par le commandant Chardenet du 3e RMZT, puis par le commandant Becker à partir du .
du au : lieutenant-colonel CARE
du au : lieutenant-colonel MEYNIER (évacué sur blessure) ; le commandement provisoire du régiment est assuré par le commandant Beugnot.
Au , le 1er régiment de tirailleurs algériens fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le 78e régiment d'infanterie du colonel Brice, le 1er forme la 2e Brigade aux ordres du général Pellé.
Cette 2e Brigade avec la 1re Brigade du général Pelletier de Montmarie, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Douay (Abel).
Cette division d'infanterie évolue au sein du 1er Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le maréchal de Mac Mahon, duc de Magenta.
Au , le 1er régiment de tirailleurs algériens fait partie de l'Armée de Chalons.
Avec le 78e régiment d'infanterie du colonel Pellenc et le 1er régiment de marche du colonel Lecomte, le 1er forme la 2e brigade aux ordres du général Gandil.
Cette 2e brigade avec la 1re brigade du général Pelletier de Montmarie, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e division d'Infanterie commandée par le général de brigade Pellé.
Cette division d'infanterie évolue au sein du 1er Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division Ducrot.
1er bataillon de marche du 1er RTA ; formé en janvier 1947 et affecté à la 1re demi-brigade de marche de tirailleurs algériens, il opère 5 mois en Cochinchine, participe aux opérations du Tonkin puis retourne en Cochinchine et aux confins du Cambodge. Il rentre en Algérie où il est dissous le .
2e bataillon de marche du 1er RTA ; formé en 1949 à Blida, il opère dans le Tonkin jusqu'en 1954 au sein du Groupe Mobile no 4. D'abord dans le delta, en pays Thaï en 1953 (bataille de Na San) puis encore dans le delta. Le il est aérotransporté depuis Hanoï jusqu'à Diên Biên Phu où il établit à l'extrême Sud du dispositif principal la position « Isabelle ». Il y sera anéanti en mai 1954.
3e bataillon de marche du 1er RTA ; formé en 1949 à Koléa, il rejoint le Tonkin où il opère dans le delta. De juin 1951 à août 1952 il est dans la région de Nha Trang puis il retourne dans le Tonkin. Il participe à la défense de la base de Seno au Moyen-Laos.
En 1955, il sert de support à la création du 3e Groupe de Compagnies Nomades d'Algérie (1re, 2e et 3eCompagnies Nomades d'Algérie).
Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire par décision du maréchal en chef en date du . Il la reçoit des mains du maréchal Pétain le en la ville de Metz.
Texte des quatre citations collectives à l'ordre de l'Armée obtenues au cours de la Première Guerre mondiale
« Le , énergiquement entraîné par son chef, le Lt-Cl Caré, s'est jeté dans un élan superbe à l'attaque des positions allemandes et a enlevé brillamment la 1re ligne ennemie, sur un front de 800 m, brisant ensuite la résistance acharnée de réduits garnis de mitrailleuses, atteint les objectifs qui lui étaient assignés à plus de 2 km de sa base de départ en exécutant sous le feu le plus violent un changement de direction des plus difficiles. A fait 600 prisonniers. »
— Ordre général n°403 du 21 octobre 1916 de la 6e Armée
« Régiment indigène de haute valeur, dont le loyalisme a toujours égalé la bravoure. Pendant les deux premiers jours d’une récente bataille, sous l'énergique impulsion de son chef, le lieutenant-colonel Pidaut, a résisté avec une héroïque opiniâtreté à toutes les attaques d'un ennemi supérieur en nombre appuyé par une artillerie redoutable. A gardé, au prix de sanglants sacrifices, une position importante, opposant à l’ennemi, jusqu’au moment où il reçut l'ordre de se replier, une résistance acharnée que commandait impérieusement la situation tactique. Le troisième jour, alerté quelques heures après son retrait de cette lutte, s'est porté, malgré l’état de fatigue dans lequel il se trouvait, sur de nouveaux emplacements de combat, avec un entrain remarquable. Le lendemain, a repris contact avec l’ennemi dont la progression devenait menaçante. Combattant avec sa vaillance coutumière et disputant le terrain pied à pied, a réussi à enrayer l'avance allemande. Enfin, pendant les trois suivant, a maintenu intégralement toutes ses positions, malgré les violentes tentatives faites par l'ennemi pour l'en chasser. Malgré ses lourdes pertes, a conservé un moral très élevé, s'est toujours montré animé du même esprit de sacrifice et, en toutes circonstances, n’a cessé de manifester la même inébranlable confiance dans le succès final. »
— Décision du G. Q. G. du 6 juillet 1918
« Régiment indigène animé du plus bel esprit offensif. Le , sous le commandement du Lt-Cl Pidaut, a enlevé de haute lutte des positions ennemies fortement défendues. Poursuivant l'ennemi sur un terrain accidenté et couvert, a atteint rapidement ses objectifs, réalisant ainsi une progression de 9 km et capturant de nombreux prisonniers et un matériel important. S'était déjà distingué les 15, 16 et devant Prunay, en brisant de puissantes attaques ennemies et en reprenant l'ascendant sur l'adversaire par de vigoureuses contre-attaques. »
— Décision du G.Q.G du 11 décembre 1918
« Régiment indigène qui joint à un moral élevé les plus belles qualités manœuvrières. Du 16 au , sous le commandement du Lt-Cl Pidault, a, par ses attaques incessantes menées avec une inlassable ardeur, brisé toutes les résistances de l'ennemi, appuyé par une artillerie puissante et de nombreuses mitrailleuses, passant quatre rivières, emportant deux villages de haute lutte, a surmonté toutes les difficultés et toutes les fatigues, faisant plus de 400 prisonniers, capturant deux canons et un important matériel. »
— Décision du G.Q.G du 3 janvier 1919
Hommages
« Dans la lutte gigantesque qui a bouleversé le monde pendant près de cinq ans, le 1er tirailleurs algériens se devait à lui-même de justifier sa vieille réputation. De 1914 à 1919, les tirailleurs du 1er régiment ont maintenu glorieusement les vieilles traditions d'héroïsme et de sacrifice. Ils ont confirmé les qualités particulières de leur race: endurance physique, mépris de la souffrance et de la mort, confiance absolue en leurs chefs, fidélité au drapeau. Fanatiques, ils ont combattu avec toute leur énergie, avec tout leur cœur, et ils ont su conquérir l'admiration et le respect de tous. Les pertes subies, les citations accordées, la fourragère qui orne le drapeau du régiment sont là pour affirmer que les tirailleurs de la grande guerre ont été dignes de leurs aînés pour lesquels un grand chef a dit : « Avec eux on peut tout oser, on peut tout entreprendre. » Tirailleurs du 1er régiment, soyez fiers du devoir accompli, des sacrifices consentis, des lauriers cueillis. Gloire et honneur au 1er régiment de tirailleurs! »
— Historique du 1er régiment de marche de tirailleurs algériens pendant la guerre 1914-1918, Imprimerie Berger-Levrault, Nancy-Paris
Expression populaire
« C'est un sale coup pour la fanfare ! » C'était le , à Wissembourg : le 1er tirailleur se préparait à attaquer le plateau de Schwecken, quand les bavarois ouvrent le feu. Le premier turco atteint fut un caporal tambour qui eut la jambe emportée; puis ce furent les musiciens qui, décimés, jetèrent leurs instruments et prirent le fusil. En voyant ce désarroi, un parisien, caporal de tirailleurs, s'écria en riant: « Sale coup pour la fanfare! »[3].
Louis Marie Eugène Victor Duruy, Le 1er régiment de Tirailleurs algériens : histoire et campagnes (avec une préface par Ernest Lavisse), Paris, 1899, 360 p.
Commandant Pierrat, Vingt-six mois au Maroc. Historique de la 7e compagnie du 1er régiment de Tirailleurs algériens, du mois de au mois de , Paris, 1916, 146 p.
Notes et références
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
↑Gustave Fustier, L'Intermédiaire des chercheurs, 22 juin 1900, no 887, vol. XLI