22 au 24 février : sommet de la Jeunesse à Québec où les jeunes bousculent courageusement l'ordre du jour mis en place par le gouvernement. Celui-ci annonce l'injection de 1 million de dollars dans l'éducation[8].
1er mars : Bernard Landry refuse d'investir tout de suite les 341 millions de dollars donnés par le fédéral pour la santé en 1999. Il déclare que les problèmes dans les hôpitaux ne sont pas des problèmes d'argent mais de planification[11].
3 mars : Louise Harel rend public son projet de réforme municipale: 3 communautés urbaines (Montréal, Québec et Hull) seront transformées en communautés métropolitaines qui gèreront beaucoup plus de territoires et auront plus de pouvoirs[12].
14 mars : le discours du budget de Bernard Landry annonce une baisse d'impôt de 4.5 milliards de dollars en 3 ans. Il annonce également l'injection de 2.7 milliards de dollars dans la santé et de 1 milliard de dollars dans l'éducation en 3 ans[14].
28 mars : annonce que les dépenses budgétaires seront de 39,460 milliards de dollars en 2000-2001[16].
Avril
19 avril : le projet de loi 99 est déposé de nouveau à l'Assemblée nationale. La référence au jugement de 1998 de la Cour suprême, demandée par les libéraux, y a été ajoutée, mais le PLQ ne semble toujours pas disposé à donner son aval au projet[17].
25 avril : dépôt du livre blanc sur la réforme municipale[18].
27 avril : plusieurs maires quittent la salle lorsque Louise Harel commence son discours à l'occasion du congrès de l'UMQ. Ils veulent ainsi protester contre les fusions municipales forcées[19].
6 juin : Pauline Marois dépose le projet de loi d'assurance parentale qui donnerait aux bénéficiaires 70 % de leur revenu pendant 40 semaines, la somme étant financée par la récupération de 532 millions de dollars que les Québécois versent en surplus dans les caisses d'assurance emploi. Ottawa refuse cependant de négocier le retrait du Québec du programme fédéral[24].
16 juin : fin de la session parlementaire. On y a adopté la loi interdisant le déficit dans les hôpitaux, celle créant la Commission métropolitaine de Montréal et celle permettant la fusion forcée des municipalités[26].
20 juin : Michel Clair est nommé président d'une commission chargée d'étudier de nouvelles façons de gérer le système de santé[27].
6 juillet : Québec et Ottawa signent une entente avec certaines communautés innues, accordant l'autonomie gouvernementale autochtone ainsi que la disparition des réserves sur les territoires[29].
17 juillet : une bonne partie des habitants de Saint-Lazare doit être évacuée à cause des vapeurs toxiques dues à l'incendie d'un entrepôt[30].
31 août : Québec signe une entente de principe avec les policiers de la Sûreté du Québec qui avaient engagé des moyens de pression depuis le début de l'été[33].
Septembre
5 septembre : début des audiences de la commission Clair sur les problèmes dans le réseau de la santé[34].
18 novembre : les maires des villes de banlieue, menacées par la loi 170 les fusionnant de force avec leur ville centre, incitent la population à voter contre le Bloc québécois à la prochaine élection fédérale[18].
27 novembre : le PLC de Jean Chrétien remporte l'élection générale et formera un gouvernement majoritaire. Au Québec, le résultat est de 38 bloquistes, 36 libéraux et 1 progressiste-conservateur. Le PLC y a obtenu 44 % des voix et le Bloc 40 %[46].
28 novembre : début des travaux de la commission parlementaire sur les fusions municipales[47].
Décembre
7 décembre : la loi 99 visant à contrer la loi sur la clarté référendaire est finalement adoptée mais sans l'appui du PLQ[48].
13 décembre : un tollé éclate à la suite des propos de Yves Michaud qui a déclaré déplorer le fait que les Juifs laissent parfois entendre qu'ils sont le seul peuple dans l'histoire à avoir souffert. Le groupement juif B'nai Brith demande alors au premier ministre Lucien Bouchard de retirer sa candidature dans la circonscription de Mercier où il se présentait[50].
19 décembre : dans un communiqué de presse, Yves Michaud énonce qu'il n'a pas voulu minimiser les souffrances des Juifs lors de l'Holocauste mais seulement indiquer que le peuple juif n'avait pas été le seul peuple à souffrir au cours de l'Histoire. Il somme Lucien Bouchard de s'excuser et demande réparation[51].
↑Ralph Rouzier. La Caisse de dépôt et placement: portrait d'une institution d'intérêt général (1965-2000). L'Harmattan. 214 p. 2008
↑Jean-Paul Charbonneau, « Le cœur de Saint-Donat brûle », La Presse, , A-3
↑Jean-François Bégin. Le nouveau CHUM coûtera 900 millions. Construit d'ici la fin de 2006, il sera érigé dans la Petite-Patrie. La Presse. 26 janvier 2000. p. A-6
↑Entente avec les infirmières. Des gains de 12 % à 17 %. Résultat significatif, affirme Skene. Le Soleil. 29 janvier 2000. p. A-22
↑Didier Fesson, « Je zappe, tu zappes, elle zappe... », Le Soleil,
↑Louise Lemieux. Assurance-médicaments. Une pilule amère. Selon le scénario retenu, la prime de 175$ augmentara à 225$ ou à 550$. Le Soleil. 3 février 2000. p. A-1
↑Raymond Giroux. Étude du projet de loi sur la clarté référendaire. Les libéraux fédéraux jettent un peu de lest. Le Soleil. 9 février 2000. p. A-10
↑Michel Corbeil et Jean-Marc Salvet. Sommet de la Jeunesse. Victoire à l'arraché de Bouchard. Un milliard $ pour le secteur de l'éducation. Le Soleil. 25 février 2000. p. A-1
↑Gilbert Leduc. La fin de la récréation. Les policiers de la SQ signent pour 9% en 4 ans et l'ajout d'un échelon salarial. Le Soleil. 1er septembre 2000. p. A-1
↑Bon, mais trop cher. La commission d'étude sur le système de santé amorce ses audiences. Le Soleil. 6 septembre 2000. p. A-14
↑Jean-Marc Salvet. États généraux sur le français. Capitale multilingue. L'Allier préconise un affichage public multilingue destiné aux touristes. Le Soleil. 1er novembre 2000. p. A-1
↑Pierre April. Fusions municipales. Le gouvernement déterminé à compléter le travail. En commission parlementaire, la ministre Harel affirme que le Saguenay-Lac-Saint-Jean et l'Estrie suivront. Le Soleil. 29 novembre 2000. p. A-16