Un (R) indique que le pilote était éligible au trophée du "Rookie of the Year" (meilleur débutant de l'année), attribué à Jim Clark.
À noter
Deux ans après une prestation moyennement convaincante de Jack Brabham sur Cooper, le constructeur Lotus (avec son pilote fétiche Jim Clark, ainsi que Dan Gurney) s'inscrit à son tour à l'épreuve avec une monoplace à moteur arrière. C'est le début de ce que les historiens de l'Indy 500 appellent la "British Invasion".
Parnelli Jones gagne dans la polémique: victime d'une fuite d'huile en fin de course alors qu'il est en tête, il échappe au drapeau noir synonyme de retour obligatoire aux stands que la direction de course brandit normalement à un pilote dont la voiture présente un danger pour les autres concurrents. Clark, qui termine deuxième derrière Jones après avoir été obligé de rester à distance pour éviter les projections d'huile accepte le dénouement avec fair-play. Moins diplomate, son patron Colin Chapman y voit quant à lui une volonté délibérée de l'organisation d'éviter que la victoire ne revienne à des étrangers.