: formation du 50e bataillon de chasseurs à pied à Saint-Dié, encadré par des officiers actifs du 10e bataillon de chasseurs à pied et sous le commandement du capitaine Chappuis.
3 au : arrivée des réservistes et constitution à Langres, principalement d'hommes de la Seine, des Vosges et du Cher.
: avec le 43e bataillon et le 71e bataillon ils forment le 16e groupe de chasseurs à pied (GBCP) et intègre le 13e corps d'armée.
: rattaché à la 71e division d'infanterie de réserve dans la 141e brigade.
: intégré à la 74e division d'infanterie dans la 148e brigade puis à la 147e brigade (à partir de ). En , le 43e BCP quitte la division. En , le 66e BCP intègre le groupement.
: dissolution du 16e groupe de chasseurs à pied (GBCP), le bataillon est versé dans la 43e division d'infanterie.
: le bataillon est dissous à Somme -Yèvre, sous la signature du capitaine Feix chargé des opérations de dissolution.
Composition
À sa création le bataillon est composé de 4 compagnies (la 7e, la 8e, la 8e et la 10e) de 250 hommes chacune. Le bataillon compte 1107 hommes au total. Par la suite un peloton de mitrailleuses de 70 hommes rejoindra le bataillon.
Octobre et novembre : secteur Vaucourt, Xousse et Emberménil. Dans ce dernier village, le non-signalement de la présence de troupes françaises causa la mort de deux civils, fusillés par les Allemands.
24 mai : sur ordre de manifester sa joie pour fêter l'entrée en guerre de l'Italie aux cotés des Alliés, le bataillon fait sonner les cloches de Marainviller à 13 h, 17 h et 19 h.
1916
Janvier : instruction au camp de Saffais (Vigneulles).
26 au : secteur Venizel et fort de Condé. Le bataillon est alerté le 27 mai d'une grande offensive Allemande (batailles de l'Aisne 1918 et de la Marne 1918). Déployé aux carrières de Sainte-Marguerite, le bataillon bat en retraite, c'est la débâcle, les communications ne parviennent pas aux compagnies isolées. Il faut traverser l'Aisne pour échapper aux allemands, mais le pont de Missy-sur-Aisne est en grande partie détruit, seulement la moitié de la 9e compagnie réussit à passer. Le bataillon se dirige vers le pont de Venizel, appuyé par la moitié de la 9e qui a pu traverser et les mitrailleuses du bataillon. Mais à 18h ce pont saute, coupant une partie du bataillon de son dernier moyen de salut. Les rescapés reculent jusqu'à la montagne de Paris (Soissons) puis à Chaudun. Le bataillon aura perdu 10 officiers et prêt de 400 soldats ce jour-là. Quelques-uns morts, mais la plupart portés disparus. Quelques mois plus tard, l'information parviendra d'en fait, une grande partie de ces hommes avait été fait prisonniers et rentreront chez eux en , les officiers étaient internés au camp allemand d'Helmstedt.
Pertes du bataillon
434 officiers, sous-officiers, caporaux et chasseurs ont été tués durant la Première Guerre mondiale (respectivement 5, 29, 40 et 360 soldats).