Le , un groupe de 43 jeunes décide de faire une randonnée dans la région forestière d'Aïn Draham. Un autocar est loué pour cette raison et le départ de Tunis s'effectue le même jour. À 11 h 55, dans une descente raide suivie d'un virage, le chauffeur de l'autocar perd le contrôle de son véhicule et termine son embardée dans le fond d'un ravin. L'accident fait au total trente morts et quinze blessés, l'accident est alors considéré comme l'un des pires accidents de l'histoire du pays[1],[2].
Trente minutes après le premier signalement, les secours de la protection civile ainsi que du SAMU arrivent sur place. Une cellule de crise est déclenchée au sein des ministères de la Santé et de l'Intérieur pour suivre l'évolution de la situation minute par minute[3].
Nations unies : Dans un communiqué, l'organisation présente ses condoléances aux familles des victimes, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés[9].
Suites et enquête parlementaire
Une commission d'enquête parlementaire, présidée par Sayida Ounissi et composée de 22 membres, est désignée pour enquêter sur l'accident[10].
En mars 2020, la commission clos son enquête mais, à cause de la pandémie de Covid-19, le rapport n'est présenté qu'en juin[11].
Le 5 juin, le tribunal de première instance de Bejà condamne le propriétaire de l'agence de voyages à deux ans de prison ferme[12].