Née à La Haye, aux Pays-Bas, la princesse Sophie n’était pas considérée comme Anglaise bien qu’elle fût petite-fille du roiJacques Ier. L’acte naturalise la princesse et sa descendance (d’après le titre anglais, the issue of her body, c’est-à-dire, « la descendance issue de son corps ») en citoyen anglais à condition d’être protestant. Aussi, n’importe quelle personne descendant par les hommes ou les femmes de la duchesse Sophie peut se réclamer de la « descendance issue de son corps ».
L’acte a été abrogé par le British Nationality Act 1948 d’après l’article 34 et de la partie II de l’annexe 3. Cependant, n’importe quel descendant protestant de l’électrice qui était né avant la promulgation de l’acte avait automatiquement le statut de sujet britannique, et il reste de nos jours des personnes qui peuvent prétendre à la nationalité selon l’Acte de naturalisation de 1705. Ce fut notamment le cas d’Ernest-Auguste lui-même, qui a été seulement été reconnu citoyen par les cours en 1957, plusieurs années après l’abrogation de l’Acte de naturalisation ; parce qu’il était né et qu’il pratiquait la religion protestante quand l’acte était encore en vigueur, les tribunaux ont reconnu que la révocation de l’acte ne pouvait avoir d’effets sur son statut puisqu’il avait déjà acquis la nationalité britannique auparavant. Tel est aussi le cas de Béatrix, reine des Pays-Bas de 1980 à 2013.