impératrice donnant l’aumône et de la nourriture aux pauvres, souvent à côté d'un navire.
Sainte patronne
des victimes d'abus, des mariées, des impératrices, des exilés, des problèmes en droit, de la parentalité, des parents de famille nombreuse, des princesses, des prisonniers, des seconds mariages, des beaux-parents, des veuves.
En 937[4], à l'âge de six ans, elle est mariée à Lothaire II, fils du roi d'Italie issu de la dynastie des Bosonides. Selon une chronique, son beau-père, Hugues d'Arles, l'aurait aussi, semble-t-il, déshonorée « avant même qu'elle ne fût parvenue à la couche de son fils »...[réf. nécessaire]
La jeune reine acquiert la réputation d'une grande bienfaitrice. Elle se retrouve veuve le , son mari ayant probablement été empoisonné par le puissant margrave Bérenger d'Ivrée. Ce dernier prend le pouvoir sur l'Italie à sa place et l'emprisonne après qu'elle eut refusé d'épouser son fils Aubert. Mais la reine réussit à appeler à son secours le roi de GermanieOtton Ier qui intervient, conquiert la ville de Pavie et détrône Bérenger en . Otton Ier, veuf depuis 946, l'épouse pour asseoir son influence sur l'Italie.
Le couple a quatre enfants, dont le futur empereur Otton II né en 955. Le , Adélaïde est couronnée impératrice du Saint-Empire avec son époux par le pape Jean XII à Rome. Elle met son influence auprès de l'empereur au service de l'Église et des pauvres. Elle favorise la réforme clunisienne.
Devenue une seconde fois veuve en mai 973, sa mésentente avec sa belle-fille Théophano provoque un premier éloignement de la cour par son fils Otton II. Après le décès de celui-ci, en décembre 983, elle doit pourtant s'allier avec sa bru pour arracher son petit-fils Otton III, encore mineur, à la garde d' Henri le Querelleur.
De la mort de Théophano en juin 991 à la majorité d'Otton III en 995, elle assure la régence de l'empire.
Adélaïde de Bourgogne : genèse et représentations d'une sainteté impériale : actes du colloque international du Centre d'études médiévales-UMR 5594, Auxerre, 10 et , études réunies par Patrick Corbet, Monique Goullet et Dominique Iogna-Prat, Dijon : Éditions universitaires de Dijon ; Paris : Comité des travaux historiques et scientifiques, 2002 présentation et sommaire ; certaines contributions sont disponibles en ligne, notamment :