Ancienne commune située dans la vallée de la Tarentaise en contrebas du domaine skiable de La Plagne et de ses stations de ski, dont elle est une des composantes avec les sites de Plagne Aime 2000 et Plagne-Montalbert. Ancien chef-lieu du canton d'Aime, fusionné avec le canton de Bourg-Saint-Maurice à la suite du redécoupage cantonal de 2014, elle est composée, hormis du bourg d’Aime proprement dit, de trois communes associées : Villette, Tessens et Longefoy-sur-Aime.
Communes Associées
Depuis 1972, trois communes du canton ont fusionné avec Aime : Longefoy, Tessens et Villette. Une sur chaque versant, la 3e au fond de la vallée.
Longefoy :
Petit village de 330 habitants, Longefoy est situé à 1 250 mètres d’altitude à l'ubac. Longefoy est à l'origine la commune support au développement de la station de Montalbert, satellite de La Plagne
Tessens :
Situé à 950 mètres d'altitude, le village de Tessens compte 287 habitants. Ses deux hameaux sont Villaroland et le Breuil (altitude 800 mètres). L’activité agricole constitue la principale économie du village. Étymologiquement, Tessens vient de « tessianum », domaine d'un Romain du nom de Tessius ou Titius.
Le village de Villette (740 mètres d’altitude) compte 396 habitants. Il possède deux hameaux, Charves (1 300 mètres) et Plan Villard (hameau de montagne).
Aime est un toponyme qui dérive du nom donné par les Romains, au Ier siècle avant notre ère, à cette capitale, Axima.
Ce toponyme dériverait du nom d'un dieu local Aximus[1],[2]. On a en effet retrouvé des inscriptions romaines désignant ce dieu Aximus[2].
On trouve les mentions suivantes de la commune : Axima selon la carte de Ptolémée, ouvrage du IIe siècle ; Aximam selon la Table de Peutinger, qui est une copie du XIIIe siècle d'une ancienne carte romaine[1],[2]. Au Moyen Âge, le nom devient Ayma (v. 1170), et que l'on retrouvera cent ans plus tard (1258), Aisma en 1197, puis Ayme en 1696[1],[2].
La Basilique Saint-Martin fut construite à cette époque. Ses fresques du XIIe siècle sont de style byzantin. Le donjon est du XIIIe siècle et le logis du XVe/XVIe.
Période contemporaine
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Le conseil municipal d'Aime, ainsi que l'équipe municipale, sont composés d'un maire (actuellement Corine Maironi-Gonthier DVG, en place depuis mars 2014), de 7 maires adjoints et de 16 conseillers municipaux dont un maire délégué pour Longefoy (Xavier Urbain), un maire délégué pour Tessens (Roger Chenu) et un maire délégué pour Villette (Christian Milleret).
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal d'Aime :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 3 566 habitants, en évolution de +4,3 % par rapport à 2008 (Savoie : +3,87 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La tour de Montmayeur est une ancienne maison forte, du XIVe siècle, qui se dresse dans le bourg, à l'angle de la rue de la Gare et de la voie ferrée. Elle commandait un pont à péage sur l'Isère.
La tour de Montmayeur (le donjon et le logis), fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le [10].
Le Musée Pierre Borrione, du nom d'un ancien maire de la ville. Musée d'archéologie : période néolithique, gallo-romaine, baroque et également sur les mines de la Plagne
La chapelle Saint-Sigismond, située sur le hameau de la colline Saint-Sigismond, ancienne église paroissiale avant son transfert vers l'église actuelle au XIIIe siècle/XIVe siècle[14]. La légende raconte qu'elle aurait été édifiée par saint Jacques[15]. Des fouilles ont permis de trouver des éléments d'édifices romain. Elle accueille désormais le musée archéologique Pierre Borrione.
L'église paroissiale dédiée à Saint Sigismond[14], le dernier roi burgonde qui au Ve siècle apporte un appui décisif aux catholiques du royaume. Possédant des éléments du XVe siècle, l'édifice a été reconstruit dans la dernière partie du XVIIe siècle, consacrée en 1681[14]. Elle comporte cadran solaire et mobilier baroque. Elle était alors « orientée », c’est-à-dire que sa porte d’entrée se situait à l’ouest et que son chevet était à l’est. Elle était alors dédiée à Saint Sigismond. Elle est inscrite monument historique[16].
D'azur au lion d'or cantonné de quatre écussons cousus de gueules chargés chacun d'une croix aussi d'or.
Voir aussi
Bibliographie
Abbé Lucien Chavoutier, « Aime et ses environs : petit pays, grande histoire », dans Mémoires et documents de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « L'histoire en Savoie » (no 54), , 48 p. (ISSN0046-7510).
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[9].
Références
↑ abc et d« Article « Aime » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
↑Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 18