En 1991, il devient chef de l'entreprise familiale « Les Chalets Bayrou » fondée par son grand-père Ferdinand en 1890[1].
Il meurt le à l'hôpital de Gap[2] à la suite d'un accident de voiture. La veille, sa voiture tombe dans un ravin de 200 m sur les routes enneigées du col de Restefond-la Bonette[3].
En 2004, il ne fut pas réélu président du Conseil général, ce qui constitua une surprise car la droite était majoritaire après les élections cantonales avec 18 sièges sur 30. Mais trois élus (Christian Séard, divers droite, du canton de Gap-Sud-Ouest, Rémi Costorier, sans étiquette, du canton de Barcillonnette et Jean-Michel Arnaud, UDF, du canton de Tallard) décidèrent de ne pas soutenir le président sortant. Leurs suffrages se reportèrent sur le candidat de la gauche, Auguste Truphème, qui fut élu au bénéfice de l'âge.
Alain Bayrou a fait l'objet d'une plainte déposée par le conseil général en . Mais en , le parquet de Lyon a rendu un non-lieu général contre tous ceux qui avaient été suspectés. De nombreuses auditions avaient été réalisées, mais le parquet n'a finalement pas relevé d'infractions de nature à continuer les poursuites.
En 2007, Briançon accueille la même année deux compétitions majeures du cyclisme mondial avec le Giro (12e étape) puis le Tour de France (9e étape). Cette année-là, Briançon est élue par l'hebdomadaire L'Équipe Magazine : ville de moins de 20 000 habitants « la plus sportive de France ».
Il a été réélu maire de Briançon aux élections municipales de avec une liste divers droite, en battant au second tour la liste d'union de la gauche menée par Raymond Cirio[6]. Il devient conseiller général pour le canton de Briançon-Sud en 1988 et président du conseil général des Hautes-Alpes (1998-2004). Il a été président de l'UMP05 jusqu'en [7].
Alain Bayrou démissionne le de son poste de maire de Briançon[8] puis, une semaine plus tard, est rendu inéligible, pour 12 mois, au terme d'un arrêt du Conseil d'État, qui annule les élections municipales des 9 et , en raison d'une violation du deuxième alinéa de l’article L. 52-1 du code électoral[9] selon lequel « aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin » six mois avant le scrutin.
Alain Bayrou a aussi été innocenté après sa mis en examen « pour escroquerie, faux, travail illégal et présentation de faux bilan » à propos de la gestion du club de hockey sur glace de Briançon dont il était président en sa qualité de maire. En , un expert nommé par Christine Piccinin, juge d'instruction de Gap, chargée du dossier a écrit dans ses conclusions : « Je pense qu'il n'y a pas eu de présentation de comptes inexacts. » Mais l'expert judiciaire met en cause un proche de Gérard Fromm, maire socialiste qui a succédé en à Alain Bayrou (UMP), qui a établi « un rapport à charge afin de justifier la préparation d'une action contre M. Bayrou[10]. »
Durant le mandat de Bayrou, Briançon organise plusieurs compétitions internationales avec les équipes de France senior hommes et femmes, junior et moins de 18 ans, qui ont lieu dans la patinoire René-Froger.
Notes et références
↑Alain Bayrou, disparition d'une figure politique et économique des Hautes-Alpes sur alpesdusud.alpes1.com
↑« Mort dans un accident de l'ancien président du conseil général des Hautes-Alpes, Alain Bayrou », Le Point, (lire en ligne)
↑« L'ancien maire de Briançon Alain Bayrou grièvement blessé dans un accident », La Provence, (lire en ligne)
↑Le village de Puy-Saint-Pierre a perdu sa figure emblématique sur ledauphine.com