Le titre racontait les aventures d'une équipe de super-héros qui était composée de personnages mineurs de l'âge d'or des comics. On y retrouvait des membres de la Société de Justice d'Amérique, de Freedom Fighters, des ainsi que quelques autres héros travaillant en solo. Franklin Roosevelt, lors du bombardement de Pearl Harbor, a fait convoquer des héros à la Maison Blanche et leur a demandé de travailler ensemble afin de conserver la paix dans le pays pendant la Seconde Guerre mondiale. À l'époque, plusieurs personnages de la Société de Justice avaient été enlevés par le super-vilain Per Degaton, et les héros disponibles étaient chargés de surveiller la Côte Ouest des États-Unis, le président craignant une attaque surprise. Degaton détourna des armes japonaises afin de préparer une telle attaque. L'équipe nouvellement formée déjoua les plans de Degaton et libéra les membres emprisonnés.
Le Trylon et la Périsphere, qui servent de QG à l'équipe, furent construites pour l'Exposition Universelle de 1939 à New York. Le majordome de l'équipe est un robot appelé Gernsback, rappelant les robots présentés à l'exposition, et dont le nom est sûrement inspiré de Hugo Gernsback.
Histoire éditoriale
Le All-Star Squadron est l'exemple parfait de la "continuité rétroactive". En effet, le titre réécrivait complètement l'histoire des super-héros DC des années 1940. Ce fut Roy Thomas qui utilisa pour la première fois cette notion de "continuité rétroactive" ("retcon" en anglais) dans les colonnes de All-Star Squadron #20 ().
À l'origine, le All-Star Squadron était censé exister sur Terre-II, une terre sur laquelle les super-héros sont apparus pendant les années 1940. Après Crisis on Infinite Earths et la fusion des univers, il ne resta plus que les personnages propres à la période "moderne".
En France
Les douze premiers numéros et le premier annual de la série furent traduits dans les 7 numéros de la revue "L'Escadron des Étoiles" publiée par Aredit/Artima. Les numéros 14 à 20 furent ensuite traduits dans les numéros 3 à 5 et 8 à 11 de la revue "La Ligue de Justice" du même éditeur.
Créateurs
Scénaristes
Roy Thomas - # 1-67 (Sep 1981-); Annual #1-3 (1982-84)