Il épouse Marianne, le couple a trois enfants, Françoise Prenant, cinéaste et actrice[2], Olivier et Manuel.
Seconde Guerre mondiale
Combattant de la France libre, il crée le maquis d'Achère décapité avant même d'avoir pu opérer. Parmi les membres de ce maquis, il y a Robert Rius (30 ans), artiste et « secrétaire » d'André Breton et du groupe Surréaliste depuis 1938. Il est considéré comme le chef de ce maquis. Il y a aussi Germinal Matta, 19 ans, étudiant FTP, fils d'Alba Matta, responsable FTP pour Paris. Les deux frères Ménégoz (Marco, poète dans la revue surréaliste La Main à plume et Robert — respectivement âgés de 17 et 19 ans), Charles-Jean Simonpoli, 33 ans.
Charles-Jean Simonpoli, Marco Ménégoz, Robert Rius, Germinal Matta, Laurent Poli sont fusillés par les nazis, le , à la plaine de Chanfroy. Seuls ont échappé à cette exécution André Prenant et Robert Ménégoz[3].
Carrière
Devenu géographe, André Prenant s'intéresse dès 1948 à la démographie algérienne dont il devient spécialiste mais plus largement à l'Algérie. il a joué un rôle majeur pour la production de l'important ouvrage, l'Algérie, passé et présent. Il a notamment engagé une collaboration bénévole avec le ministère du plan et contribué à la conception et à l'organisation du service de statistiques et du Commissariat National au Recensement de la Population. Il a contribué à la mobilisation de spécialistes français principalement des géographes en lien avec les professeurs Jean DRESCH et Jean CABOT et André RAYNAL ainsi qu'avec des statisticiens français. Il a joué un rôle important dans la mise en place du service de cartographie au sein du service des statistiques. Il a développé cette mobilisation en lien avec l'Institut de géographie d'Alger où exerçaient Maurice Benchetrit et Pierre Estorges, tous deux agrégés de géographie qui ont assuré les enseignements sous la supervision des professeurs J. Cabot, J. Dresch et A. Raynal.
Il a contribué décisivement à la mise en place d'un programme de réalisation de monographies communales et sectorielles confiées à des équipes d'étudiants français principalement inscrits à l'Institut de Géographie de Paris. Les monographies consistaient en une cartographie de communes et en observations et mesures de composantes démographiques, sociales et spatiales. Les travaux des étudiants se faisaient dans le cadre de leurs études de maitrise de géographie de l'Université de Paris VII.
Il a également contribué avec des géographes et spécialistes français et en collaboration avec les quelques très jeunes cadres algériens à l'accompagnement de la réalisation du premier recensement de la population algérienne réalisé en 1966.
Publications
À l'ombre du Quartier latin, Éditions France d'abord, coll. « Jeunesse héroïque », 1945, 30 pages