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Andreas Glarner

Andreas Glarner
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 50e, 51e et 52e
Groupe politique UDC (V)
Commission CIP
CSSS (depuis fin 2021)
Président de la commune d'Oberwil-Lieli
Député au Grand Conseil du canton d'Argovie
Biographie
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Glaris
Nationalité Suisse
Parti politique UDC
Profession entrepreneur

Andreas Glarner, né le à Glaris (originaire de Diesbach), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

Il est député du canton d'Argovie au Conseil national depuis .

Biographie

Andreas Glarner naît le à Glaris. Il est originaire d'une autre localité du même canton, Diesbach (ancienne commune de Luchsingen, aujourd'hui Glaris Sud)[1]. Il a une sœur[2]. Leur père est menuisier, puis travaille dans le domaine de la publicité ; leur mère est laborantine en chimie[3]. Leur père et leur grand-père sont membres du Parti socialiste[4]. Ce dernier siège un temps au Conseil de ville (exécutif) de Bremgarten[2].

Après le divorce de ses parents lorsqu'il a treize ans, Andreas Glarner déménage avec sa mère et sa sœur dans la partie zurichoise de la vallée de la Limmat. Une fois son école obligatoire terminée, il fait un apprentissage de ferblantier en appareils de ventilation, puis suit des cours en gestion d'exploitation et économie d'entreprise[3].

En 1991, il fonde sa propre entreprise de négoce de systèmes de ventilation. Sa vente en 2006 lui permet de devenir millionnaire[3]. Il fonde en 2011 une nouvelle entreprise, Careproduct, spécialisée dans les dispositifs médicaux. Il la vend en 2018 à Galenica alors qu'elle compte 16 employés[5]. Il fonde en 2021 une nouvelle entreprise dans le commerce du vin[6].

Il a le grade d'appointé à l'armée[1]. Divorcé et père de deux enfants[7], il habite depuis 1994 à Oberwil-Lieli, dans le canton d'Argovie[5].

Parcours politique

Andreas Glarner adhère à l'UDC en 1992, en plein débat référendaire sur l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen[8].

Il est président de la commune argovienne d'Oberwil-Lieli de 2006 à 2017, après avoir été membre de l'exécutif depuis 1998[5]. Il y défraie la chronique en 2015 en refusant d'accueillir huit réfugiés dans la commune[4],[9],[10] et en faisant raser une maison qui aurait été susceptible de les accueillir[3].

Il siège au Grand Conseil du canton d'Argovie du au [11]. Il y préside le groupe parlementaire de l'UDC à partir de 2005[5].

Il est élu au Conseil national en octobre 2015[12], après une première tentative infructueuse en octobre 2007[8],[13]. Il y siège à la Commission des institutions politiques (CIP) et, depuis la fin de l'année 2021, à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS)[1].

Il préside l'UDC argovienne depuis le [14].

Positionnement politique et associations

Membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[15], Andreas Glarner se situe sur l'aile droite de son parti[4],[16] et se déclare lui-même un tenant de la ligne dure[3]. Il est membre du comité de PIKOM (Parteiunabhängiges informationskomitee) et rédacteur de sa lettre d'information[17].

Il est nommé en 2016 responsable au sein de son parti des dossiers de l'asile et de l'immigration[8]. Il s'est opposé aux mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19[18].

Il affiche son climatoscepticisme à propos du réchauffement climatique d'origine anthropique[19]. Le 20 novembre 2023, il est condamné par un tribunal civil bâlois pour atteinte à la personnalité de la politicienne verte Sibel Arslan, après avoir crée et publié un deepfake mettant celle-ci en scène, et doit s'acquitter de CHF 3842.50 de frais de procédure[20].

Le 2 juin 2024, Andreas Glarner s'illustre par des propos réduisant l'Islam au terrorisme, diffusés sur les réseaux sociaux[21]. Le Ministère public du Canton de Berne, saisi de l'affaire, décide d'ouvrir une enquête pour discrimination et incitation à la haine[22]. Le 18 novembre 2024, les membres de la Commission de l'immunité du Conseil national (CdI-N) retiennent qu'Andreas Glarner doit répondre de ses actes, comme toute personne privée, et qu'il ne peut se prévaloir de son immunité parlementaire[23].

Notes et références

  1. a b et c « Biographie de Andreas Glarner », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a et b (de) Dominic Kobelt, « Neuer Parteipräsident - Andreas Glarner ist neues Oberhaupt der SVP Bremgarten », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
  3. a b c d et e (de) Nadine Jürgensen, « «Mich hasst oder liebt man» », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  4. a b et c Céline Zünd, « Andreas Glarner, la relève de l’UDC radicale », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. a b c et d (de) Toni Widmer, « Oberwil-Lieli - «Für dieses Amt hätte ich sogar bezahlt»: SVP-Gemeindeammann Andreas Glarner blickt zurück », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  6. (de) roc, « Oberwil-Lieli - Andreas Glarner wird Weinhändler – zusammen mit seinem Hausarzt », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  7. « Liens d'intérêt de Andreas Glarner », sur Lobbywatch.
  8. a b et c (it) Stefania Summermatter, « Benvenuti in Svizzera », Swissinfo,‎ (lire en ligne)
  9. (de) Roman Rey, «Man hat die Zustände mit Nazi-Deutschland verglichen», sur Watson, (consulté le )
  10. Sabine Gisiger, « Bienvenue en Suisse », 83 min, ISAN 0000-0004-6FD9-0000-1-0000-0000-Y, sur www.film-documentaire.fr, (consulté le )
  11. (de) « Grosser Rat », sur site officiel du Grand Conseil du canton d'Argovie, (consulté le )
  12. « Nouveaux élus au Conseil national - www.ch.ch » (consulté le )
  13. « Élection du Conseil national 2007 - Canton d'Argovie - Liste 01a: SVP - Schweizerische Volkspartei », sur Chancellerie fédérale, (consulté le )
  14. (de) Rolf Cavalli, Stefania Telesca, « SVP-Parteitag - Andreas Glarner ist neuer Parteipräsident: «Die SVP Aargau ist ein Sanierungsfall, sie soll ein Leuchtturm werden» », sur St. Galler Tagblatt, (consulté le )
  15. « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178,‎ , p. 3.
  16. (de) Urs Moser, « Parlamentarier-Rating - Ganz links und ganz rechts: Feri und Glarner sind die extremsten Aargauer Politiker in Bern », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  17. PIKOM - Parteiunabhängiges informationskomitee, nr.1/2018, p. 8
  18. (de) Chiara Stäheli (chi), « Covid-Gesetz : Pro und Contra mit Andreas Glarner und Sarah Wyss » Accès payant, sur aargauerzeitung.ch, (consulté le ).
  19. Die Weltwoche, Nr. 02.24, Andreas Glarner, Nationalrat, par la rédaction, p.82.
  20. « L'UDC Andreas Glarner devra payer 4000 francs pour une fausse vidéo réalisée avec l'IA », sur rts.ch, (consulté le )
  21. (de) « Anti-Islam-Tweet nicht von Immunität gedeckt: Justiz soll gegen Glarner ermitteln dürfen », sur watson.ch (consulté le )
  22. (de) « Entscheid von Kommission: SVP-Nationalrat Glarner geniesst nicht für alle Tweets Immunität », sur Berner Zeitung, (consulté le )
  23. « Les propos d'un parlementaire UDC sur l'islam ne sont pas protégés par son immunité », sur rts.ch, (consulté le )

Liens externes

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