Née en 1946[1], spécialiste des culturesindigènes de l’Amazonie, les recherches d'Anne-Christine Taylor ont porté sur les perceptions et l’expérience de l’histoire dans les sociétés indiennes et sur les conceptions indigènes relatives aux processus psychiques et à l’expérience de soi. Bien qu'elle ne se réclame d'aucune école particulière, son approche générale appartient à une constellation théorique de travaux que l'on pourrait qualifier de "phénoménologie structurale". Elle est une des figures principales de l'école américaniste dite "franco-brésilienne", qui a poursuivi (mais aussi déplacé) les objectifs du structuralisme lévi-straussien.
Elle a intégré le CNRS en 1983 (directrice de recherche).
Elle a été présidente de l'APRAS (Association pour la recherche en anthropologie sociale) et membre du Comité national de la recherche scientifique. Elle a été directrice de l'Équipe de recherche en ethnologie amérindienne (CNRS).
Anne-Christine Taylor a publié plus de soixante articles et contributions à des ouvrages collectifs, et cosigné trois ouvrages.
2016 : Persona, étrangement humain, catalogue de l'exposition au musée du quai Branly sous la direction de Thierry Dufrêne, Emmanuel Grimaud, Anne-Christine Taylor et Denis Vidal, Actes Sud