Devenue aveugle[2],[4], elle a dicté ses 480 Sonets (sic) spirituels, poèmes moralisateurs[5], publiés après sa mort[1] (le ) par sœur Marie de Fortia, qui en rédige la préface. Mais ses publications précédentes et des diffusions partielles et manuscrites lui avait valu déjà des louanges, notamment de Pierre de Ronsard et de Jean Dorat[6]. Elle meurt en 1588 à Poissy, après avoir formé une génération de jeunes femmes[1].
Elle est ensuite un peu oubliée, avant que son rôle précurseur dans la poésie du XVIe siècle ne soit davantage reconnue, au XXe siècle[7].
Anne de Marquets et Gary Ferguson (Éditeur scientifique), Sonets spirituels : éd. critique par Gary Ferguson, Genève, Droz, coll. « Textes littéraires français » (no 481), , 424 p. ; 18 cm (ISBN978-2-600-00223-3, ISSN0257-4063, BNF36970788)
Anne de Marquets, Sonnets et cantiques ou chansons spirituelles pour louer Dieu, Paris, Nicolas Chesneau,
Traductions
(la) Claude d' Espence (trad. Anne de Marquet (pour Parasceve)), Urbanarum meditationum in hoc sacro & civili bello elegiæ duæ : Eucharistia. Parasceve. Aenigma, Parisiis, F. Morellum, , 27 p. ; in-8 (BNF30406514)[8]
(la) Église catholique (trad. Anne de Marquet (pour Violæ martiæ descriptio)), Collectarum ecclesiasticarum liber unus : per Claudium Espencæum, Parisiis, G. Morelii, , In-8 °, 167 p. (BNF36822571)[8] Collectarum ecclesiasticarum liber unus sur Gallica
Marco Antonio Flaminio(d) (trad. Anne de Marquet), Les divines poésies de Marc Antoine Flaminius : contenantes diverses prières, méditations, hymnes et actions de grâce à Dieu, mises en françois, avec le latin respondant l'un à l'autre, avec plusieurs sonnets et cantiques ou chansons spirituelles pour louer Dieu., Paris, N. Chesneau, , 87 p. ; in-8 (BNF30439899, lire en ligne)