La ville d'Ansbach a absorbé tout au long du XXe siècle de nombreuses communes avoisinantes et sa superficie est passée de 8,58 km2 en 1900 à 99,92 km2 à l'heure actuelle, soit près de dix fois plus[1].
Communes incorporées :
1971 : Eyb
1972 : Bernhardswinden, Brodswinden, Claffheim, Elpersdorf bei Ansbach, Hennenbach, Neuses bei Ansbach et Schalkhausen.
L'origine de la localité, autrefois nommée Anspach, est un monastèrebénédictin fondé vers 748 par un noble franconien, Gumbertus, qui, plus tard, fut canonisé. Au cours des siècles suivants, le monastère et le village contigus (Onoldsbach) formèrent la ville d'Ansbach (l'appellation « ville » apparaît pour la première fois en 1221).
En 1933, à l'arrivée des nazis au pouvoir, Ansbach, ville majoritairement luthérienne dans une province catholique, comptait une petite communauté juive de 197 personnes[1]. En 1960, sur une population totale de 32 700 personnes, on comptait encore 7 700 réfugiés de la Seconde Guerre mondiale[1].
Ansbach est une petite ville en grande partie marquée par la révolution industrielle, un centre administratif et culturel. Bien que tous les ponts aient été détruits, le centre historique d'Ansbach a été épargné pendant la Seconde Guerre mondiale et il a gardé son caractère baroque.
Depuis 1970, Ansbach a agrandi son territoire municipal en incorporant les communes adjacentes.
Vers la fin du XVIe siècle, le médecin du margrave Georges-Frédéric était le célèbre botaniste Leonhart Fuchs.
L'astronome Simon Marius a observé les lunes de Jupiter de la tour du château. Plus tard il a prétendu être le découvreur des lunes, ce qui l'a entraîné à un conflit avec le découvreur authentique, Galilée.
Ansbach est le lieu de naissance du premier chimiste, Georg Ernst Stahl.
↑(de)Bayern entsteht. Montgelas und sein Ansbacher Memoire von 1796, Michael Henker, Margot Hamm, Evamaria Brockhoff (dir.), Ratisbonne, Friedrich Pustet, 1996.