La Marque, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Thumeries et se jette dans le canal de Roubaix à Wasquehal, après avoir traversé 25 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Marque sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,836 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 12,714 décembre 196 610,8 m3/s, atteint le [3].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
Typologie
Au , Anstaing est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[13]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (53,2 %), zones urbanisées (27,2 %), prairies (17,4 %), forêts (2,1 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
La gare d'Anstaing était desservie par des TER circulant entre les gares d'Ascq et d'Orchies jusqu'à la fermeture de la ligne.
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 66, 72 et 73 ainsi que par les lignes sur réservation 20R et 69R du réseau Ilévia[17].
Toponymie
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Il y avait autrefois un hôpital destiné à loger les pèlerins. Il fut abandonné après que certains hôtes eurent égorgés ceux qui y étaient préposés. Les biens en furent donnés à l'hôpital St-Sauveur de Lille.
Un vieux château, bâti par les comtes de Flandre, existait encore au XVIIIe siècle.
En août 1693, sont érigées en marquisat (titre de marquis), les terres d'Anstaing et de Gruson, situées dans la châtellenie de Lille, sous la dénomination de marquisat de Fiennes, par lettres données à Versailles et enregistrées le 31 octobre 1699, en faveur de Maximilien de Fiennes, chevalier, comte de Lumbres, maréchal des camps et armées du roi, en récompense des services rendus comme maréchal des camps, brigadier et maître de camp d'un régiment de cavalerie, dans les divers commandements exercés où il a fait preuve de valeur, courage et aussi en considération de sa famille qui est une des plus illustres des Pays-bas, qui a possédé des charges considérables et a donné un connétable à la France sous le règne des rois Jean (Jean le Bon) et Charles V, et est alliée aux maisons les qualifiées dudit pays, et dont le fils, le comte de Fiennes rend journellement de grands services au roi en qualité de mestre de camp d'un régiment de cavalerie. En cas de non succession mâle ou femelle, le marquisat sera éteint. Maximilien de Fiennes négligea de faire enregistrer ces lettres, et obtient des lettres de surannation datées de Versailles le 26 septembre 1698[18].
En , sont données à Versailles des lettres autorisant Auguste-Joseph-Félicité de Matharel, fils de Marie-Joseph de Matharel, marquis de Matharel, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, gouverneur des ville et château de Honfleur, et d'Adelaïde-Félicité de Fiennes, fille de Maximilien, marquis de Fiennes, maréchal des camps et armées du roi, arrière-petite-fille de Maximilien de Fiennes, comte de Lumbres, chef de la maison de Fiennes, accordant l'érection des terres d'Anstaing et de Gruson (près de Lille) en marquisat, sous le nom de Fiennes et lui permettant à lui et à sa postérité, d'ajouter à son nom et à ses armes, celui et celles de Fiennes du Bois[19].
À cette date de 1776, la seigneurie d'Anstaing (différente du marquisat évoqué ci-dessus) est détenue par Joseph-Chrétien-Michel-Anaclet Le Maistre (1711-1748), écuyer[20]. Joseph Le Maistre est seigneur d'Anstaing, Thérombecq, Gruson, La Hamayde, Esplechin, Le Brefay, le Colombier, fils de Michel, écuyer et de Marie-Joseph Redincq y Barba. Il nait à Séville le , devient bourgeois de Lille le , meurt à Lille le . Il est enterré à Anstaing. Il se marie le avec Isabelle-Caroline (ou Charlotte) Jacops (1710-1785), dame de Willem (Willems?), Fresnoy, Robigeux, la haute Anglée, fille de Martin Jacops, seigneur d'Ascq, Rocques, Tereumbecque, bourgeois de Lille et de Marie-Albertine Diedeman. Elle nait à Lille en septembre 1710 (baptisée le ) et décède à Lille le à 74 ans[20],[21].
La fille de Joseph le Maistre et d'Isabelle Jacops, Isabelle-Ernestine-Joseph le Maistre d'Anstaing, dite Mademoiselle de Thérombecq, épouse à Lille le Charles-Louis-Philippe du Chambge de Liessart (1746-1801), chevalier, seigneur de Liessart, Frévillers, dit Monsieur de Frévillers, jusqu'à la mort du Président de Liessart son père, conseiller du roi en ses conseils et premier président du bureau des finances de la généralité de Lille après son père, grand bailli du Hainaut, commissaire le 28juillet1779 pour l'audition et l'arrêté des comptes des États de Lille, Douai, Orchies (Flandre wallonne)[22]. Leur autre fille, Marie-Joseph-Charlotte le Maistre d'Anstaing, née en 1739, se marie le avec Jean-Baptiste-Louis Rouvroy (1733 ou 1735- 1788), né en août 1733 ou 1735, fils de Jacques-François-Alexandre de Rouvroy, chevalier, seigneur de Fournes, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille, et de Marie-Claire-Joseph-Bonne Jacops, capitaine au régiment de la Tour-du-Pin, mort le . Une dernière fille épouse le comte de Bonnescuelle d'Orgères[23].
Politique et administration
Situation administrative
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Tendance politique
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Administration municipale
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Jumelages
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Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2021, la commune comptait 1 601 habitants[Note 6], en évolution de +14,03 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 727 hommes pour 784 femmes, soit un taux de 51,89 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,1
90 ou +
0,5
3,7
75-89 ans
6,7
15,2
60-74 ans
14,2
21,4
45-59 ans
22,3
21,4
30-44 ans
18,7
15,2
15-29 ans
17,3
23,0
0-14 ans
20,2
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[34]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Santé
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Sports
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Média
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Cultes
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Laurent d'Anstaing. Elle contient un bas relief du XVe siècle. L'église abrite également la dalle funéraire de Brisse Leroi, curé d'Anstaing mort en 1300, qui représente saint Laurent présentant le défunt à la Vierge (classé MH en 1922[réf. nécessaire]), et un reliquaire d'argent du XVIIe siècle travaillé au poinçon orné des armes de la famille d'Oignies (classé MH en 1933[réf. nécessaire]).
Devant le cimetière communal d'Anstaing, le monument aux morts commémore les morts des deux guerres mondiales, et sur le cimetière se trouve la tombe d'un soldat britannique de la Commonwealth War Graves Commission.
Une dalle funéraire au sol de l'église.
Statue de saint Laurent dans l'église.
Vitrail à droite de l'autel.
Vitrail à gauche de l'autel.
La commune possède plusieurs chapelles-oratoires : la Chapelle Saint-Laurent, la Chapelle Notre-Dame d'Anstaing datant de 1883 ; la Chapelle des seigneurs ou du Plantis, décorée des armes de J.C.M.A. Le Maistre, seigneur d'Anstaing et de sa femme Charlotte Jacops, XVIIIe siècle ; la Chapelle à la Vierge ; une chapelle anonyme, rue Paul Lafargue, et une chapelle privée, domaine Patsoort.
La chapelle Saint-Laurent entoure une source qu'on dit ouverte miraculeusement par saint Piat de Seclin de passage dans la région. Cette source est réputée guérir les brûlures et les maladies de peau. Un pèlerinage de neuf jours (neuvaine) a lieu tous les ans au mois d'août.
La chapelle Saint-Laurent.
Dans la chapelle, un retable et la statue de saint Piat.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 682 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1966 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 352, lire en ligne.
↑Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 112, lire en ligne
↑ a et bPaul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.412 (lire en ligne).
↑Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 552-554
↑Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 53-57.
↑Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 132-133.