Antonin Bordes

Fonctions
directeur adjoint de la maison Ant. Dom. Bordes et fils (1883-1935)
Naissance	11 mars 1863; Valparaíso, Chili
Décès	13 novembre 1940 (à 77 ans); Villefranche-sur-Mer, France
Nationalité	Franco-chilien
Activités	Armateur, skipper
Famille	Famille Bordes
Père	Antoine-Dominique Bordes
Fratrie	Adolphe Bordes; Alexandre Bordes
Parentèle	Henri Bordes (cousin); Antoine Bordes (neveu); Henri Bordes (d)
Propriétaire de	Villa Tijuca (d)
Distinctions	Officier de la Légion d'honneur‎ (1934); Officier de l'ordre du Mérite maritime

Antonin Bordes (1863-1940) est un armateur franco-chilien, administrateur délégué de la compagnie d’armement maritime qui porte son nom^[1].

Biographie

François Joseph Antoine Bordes est né le 11 mars 1863 à Valparaíso (Chili) où son père Antoine-Dominique dirigeait une entreprise d’armement maritime. Citoyen chilien, il est réintégré dans la nationalité française le 8 août 1915, à sa demande. En 1878, il est associé par son père dans la compagnie familiale, qui se transforme en 1883 en société Ant. Dom. Bordes et fils, puis MM. Bordes. À ce titre, Antonin Bordes siège à la classe n^o 33 du comité d'admission de l'Exposition universelle^[2]^,^[3].

Il devient administrateur délégué de la Compagnie française d’armement et d’importation de nitrate de soude en 1918 à sa création^[4]^,^[5]. Le 18 août 1925, Antonin Bordes reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur^[6]. Il est également yachtman de renom, membre du Club nautique de Nice et propriétaire du cotre Picaflor^[7]. Il meurt à Villefranche-sur-Mer, dans la villa Tijuca, le 13 novembre 1940 à l'âge de 77 ans^[8].

Décorations

Officier de la Légion d'honneur (13 février 1934)
Officier de l’ordre du Mérite maritime (22 janvier 1931)

Notes et références

↑ « Club Nautique de Nice (Yacht Club of France): Members' private signals (1907) », sur crwflags.com.
↑ Chambre de commerce et d'industrie de Paris, « Bulletin de la bibliothèque de la Chambre de commerce », sur Gallica, 23 octobre 1897.
↑ « La Croix des marins », sur Gallica, 24 octobre 1897.
↑ Jacqueline et Claude Briot, Cap-Horniers français : histoire de l'armement Bordes et de ses navires, Chasse-marée, 2003, 445 p.
↑ Louis Lacroix, Les derniers Cap-Horniers français, éditions maritimes et d'outre-mer, 1^er janvier 1968, 364 p..
↑ « Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr.
↑ « Yachting gazette : journal de la navigation de plaisance », sur Gallica, 1903.
↑ Didier Gayraud, L'Âge d'or de Villefranche-sur-Mer, 1988 (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Marthe Barbance, Vie commerciale de la route du cap Horn au XIX^e siècle. L'armement A.-D. Bordes et fils, Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, janvier 1969, (ISBN 2-7132-0089-X et 978-2-7132-0089-2)
L’Épopée des grands cap-horniers dunkerquois, Dunkerque magazine, n^o 184, avril 2008, p. 27 à 30
Henri Queffélec, Ce sont voiliers que vent emporte, la vie d'Antoine-Dominique Bordes, Presses de la Cité, 1984
(en) Geir Hørnes, The Curious Chronicles of Villa Nellcote, Litteraturdepartementet, Oslo, 2022

Liens externes

Ressource relative à la vie publique :
- base Léonore

[1] « Club Nautique de Nice (Yacht Club of France): Members' private signals (1907) », sur crwflags.com.

[2] Chambre de commerce et d'industrie de Paris, « Bulletin de la bibliothèque de la Chambre de commerce », sur Gallica, 23 octobre 1897.

[3] « La Croix des marins », sur Gallica, 24 octobre 1897.

[4] Jacqueline et Claude Briot, Cap-Horniers français : histoire de l'armement Bordes et de ses navires, Chasse-marée, 2003, 445 p.

[5] Louis Lacroix, Les derniers Cap-Horniers français, éditions maritimes et d'outre-mer, 1^er janvier 1968, 364 p..

[6] « Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr.

[7] « Yachting gazette : journal de la navigation de plaisance », sur Gallica, 1903.

[8] Didier Gayraud, L'Âge d'or de Villefranche-sur-Mer, 1988 (lire en ligne).

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