Il part ensuite pour les États-Unis où il devient portraitiste mondain. Après un passage par Vancouver, il arrive à Yokohama au Japon en 1889. Il va y produire une vingtaine de toiles essentiellement de Nikko, Kyoto, Hakone et Kamakura. Toujours portraitiste, il peint un nombre considérable de personnalités de la cour du Mikado dont les comtesses Kuroda et Saigo.
Il se rend ensuite à Hokkaido où il étudie les us et coutume du peuple Aïnou. Il voyage après en Corée puis en Chine où il visite la Grande Muraille et Pékin où il rencontre le tsar Nicolas II qui lui commande une toile sur le naufrage du Crisorok. De Chine, il se rend ensuite en Australie où il obtient un important succès pour ses œuvres dont un portrait de Henry Morton Stanley.
La reine Victoria le reçoit à Balmoral puis il décide de partir pour le Tibet en expédition solitaire où il se rend en seul en 1897. Il y aurait été capturé et torturé par les autorités tibétaines, selon son récit improbable[1]. Il atteint aussi le Népal et, malgré ses mésaventures, y retournera une seconde fois. Il tire de ses explorations deux livres, In the forbidden land (1898) et Tibet and Nepal (1905).
Lors d'une tournée de conférences aux États-Unis, il apprend la nouvelle de la révolte des Boxers. Il part alors de nouveau pour la Chine où il assiste à l'entrée des troupes dans la Cité interdite.