August Boeckh est le dernier de six enfants. Son père, Georg Matthäus Boeckh, est secrétaire de la cour et notaire impérial au service du margrave de Bade. Son frère Christian Friedrich von Boeckh(de) embrasse lui aussi la carrière de fonctionnaire et devient ministre badois des Finances (1828) et ministre-président (1844). Son oncle est le théologien et écrivain Christian Gottfried Boeckh(de). En 1790, cinq ans seulement après sa naissance, son père décède.
Après avoir étudie à partir de 1791 au lycée de langues anciennes de Karlsruhe(de), qui doit être plus tard selon lui le seul accès à l'université et aux études de sciences de l'Antiquité, Boeckh étudie d'abord la théologie protestante à partir de 1803 à Halle dans l'une des universités les plus en vue de l'époque. Mais sous l'influence du philologue classique Friedrich August Wolf, il abandonne les études de théologie et commence à étudier la philologie. Il y obtient son doctorat le 15 mars 1807 avec un essai sur la musique antique, De harmonice veterum. À Halle, il suit également les cours du philosophe Friedrich Schleiermacher, dont l'enseignement sur Platon l'impressionne. En 1806/07, il est professeur au lycée berlinois du monastère franciscain.
Principales publications
Économie politique des Athéniens (2 volumes, 1817)
Corpus Inscriptionum Graecarum (4 volumes, 1828-1877, le dernier volume[Information douteuse] continué par ses élèves)[1]
Bibliographie
Rudolf Heinrich Klausen(de): A. Böckh’s Biographie. In: S. F. W. Hoffmann (Hrsg.): Friedrich Jacobs, August Böckh, Karl Zell, Angelo Poliziano (= Lebensbilder berühmter Humanisten 1). Böhme, Leipzig 1837, S. 29–62.
Ferdinand Ascherson(de): August Boeckhs fünfzigjähriges Doctorjubiläum am 15. März 1857. In: Jahrbücher für classische Philologie 3, 1857, S. 225–263 (Digitalisat).
August Boeckh (1785–1867). Forscher, Hochschullehrer, Zeitzeuge (= Wissenschaftliche Zeitschrift der Humboldt-Universität zu Berlin, Gesellschaftswissenschaftliche Reihe 36, Heft 1). Berlin 1987; darin u. a.
Peter Musiolek(de): August Boeckh und die antike Wirtschaftsgeschichte. S. 26–28.
Reinhard Schumacher: August Boeckh und die historische Metrologie. S. 46–49.
Cornelia Warnke: Warum hat August Boeckh die “Staatshaushaltung der Athener” geschrieben? Wissenschaftshistorische Fakten und Überlegungen. S. 34–40.
Helmuth Schneider: August Boeckh. In: Michael Erbe (Hrsg.): Berlinische Lebensbilder. Geisteswissenschaftler. Colloquium-Verlag, Berlin 1989, (ISBN3-7678-0728-9), S. 37–54.
Axel Horstmann(de): Antike Theoria und moderne Wissenschaft. August Boeckhs Konzeption der Philologie. Peter Lang, Frankfurt am Main, Berlin, Bern, New York, Paris, Wien 1992 (überarbeitete Habil.-Schrift, Universität Hamburg 1986)
Ernst Vogt(de), Axel Horstmann: Das Werk August Böckhs als Herausforderung für unsere Zeit. Zwei Vorträge mit einem Vorwort von Ursula Schaefer (= Humboldt-Universität zu Berlin, Öffentliche Vorlesungen 93). Berlin 1998 (Digitalisat).
Notes et références
↑François Bérard, Denis Feissel et Alii, Guide de l'épigraphiste : bibliographie choisie des épigraphies antiques et médiévales, Paris, ENS Ulm, , 448 p. (ISBN978-2-7288-0443-6), p. 35, n° 65