L'Auribat occupe notamment la plus grande partie de la presqu'île formée par le confluent de l'Adour et du Louts[2], (affluent rive gauche) qui traverse la Chalosse. Historiquement, l'archiprêtré d'Auribat couvrait aussi toute la presqu'île entre l'Adour et le Louts[2].
L'Auribat a été acquis par la maison d'Albret vers 1308-1312.
Au XVe siècle, ses habitants profitèrent de la puissance des Albrets et de la décadence de Bayonne pour tenter d'accaparer le trafic du fleuve[4].
Toponymie
D’après M. Gourdon, Auribat est issu du gasconvath (prononcer bate) : le vallon, et du latin aurum : l'or et signifie donc la vallée dorée. On y aurait trouvé de l'or sous forme de minerai superficiel et de paillettes[5].
Selon Hervé Coudroy, le nom Auribat proviendrai du latin Aurea Valle (vallée d’or)[3].
↑ a et bAnne Zink, Pays ou Circonscriptions : Les collectivités territoriales de la France du Sud-Ouest sous l'Ancien Régime, Publications de la Sorbonne, (ISBN2-85944-389-4, lire en ligne), p. 104-105
↑ a et b« L'Auribat... », sur www.auribat.com (consulté le )
↑Laurent Védrine et Philippe Saint-Arroman, « La batellerie de l’Adour. Enquête sur les bateaux à architecture monoxyle et monoxyle assemblée », Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, vol. 23, no 1, , p. 287–320 (p. 312) (ISSN0758-9670, DOI10.3406/aquit.2007.901, lire en ligne, consulté le )