L’autoradiographie est une technique d'imagerie d'émission réalisée à partir d'une source radioactive placée au contact d'une émulsion ou d'un film photographique[1].
Comme l'indique le préfixe auto-, à la différence de la microradiographie, la source de rayonnement n'est pas une source externe (de rayons X par exemple), mais elle est incluse dans l'échantillon dont on produit une image[1]. En cela elle diffère fortement des techniques radiographiques classiques qui sont des techniques d'imagerie de transmission.
Dans l'industrie : notamment dans l'industrie nucléaire par exemple pour la détection de microfissures laissant passer du tritium ou pour l'étude de microstructures métalliques interagissant avec un environnement radioactif[2] pour connaître la distribution de la radioactivité d'un matériau. C'est dans ce cas une technique d'imagerie complémentaire (ou de substitution) aux techniques d'imagerie ionique (SIMS), et de la microanalyse nucléaire[2] ;
En recherche : afin de détecter et quantifier une protéine spécifique dans un échantillon. En particulier après avoir effectué un western blot.
Notes et références
↑ a et b(en) Rogers, Andrew W (1979). Techniques of Autoradiography (3rd ed.). New York: Elsevier North Holland. (ISBN0-444-80063-8).
↑ a et bG Lelièvre (1998), Étude du rôle des précipités intermétalliques dans l'absorption d'hydrogène lors de la corrosion aqueuse d'alliages de zirconium / Study of the role of intermetallic precipitates in hydrogen pick-up during aqueous corrosion of zirconium alloys ; Thèse universitaire (Doctorat) ; 1998 Note(s) : 149 p. (bibl.: 194 ref.) Ref no 98 GRE1 0174 (résumé INIST/CNRS, Cote INIST : T 123239.
↑Jean Dutreix, Biophysique des radiations et imagerie médicale, Masson, 1997 (ISBN2-225-85490-4).