Le Ballon de plomb est un ancien trophée de football inventé en 2003 par le site web des Cahiers du football. Il récompense chaque fin d'année le joueur de Ligue 1, français ou étranger, qui a rassemblé le plus d'opinions négatives sur son nom. Ce trophée n'est pas reconnu par les instances du football français et n'a rien d'officiel dans le palmarès d'un joueur. Après plusieurs hésitations, la récompense n'est plus remise depuis 2013[1].
Un trophée parodique
Parodie du Ballon d'or, ce Ballon de plomb (également appelé Trophée Francis Llacer, du nom de son premier vainqueur) est l'objet d'un vote des lecteurs du magazine. Les trois grands principes devant présider au choix des votants sont[2] :
les « qualités » footballistiques intrinsèques
les choix de carrière
la personnalité
Le trophée ne récompense pas tant un joueur parce qu'il aurait été "mauvais", que parce qu'il aurait été décevant. C'est ainsi que plusieurs joueurs vainqueurs ont été internationaux dans leurs pays respectifs.
Le critère pour pouvoir être sélectionné est d'avoir joué au moins 6 mois durant l'année précédente dans le championnat de France.
Pour chaque personne qui vote :
Le premier choix du futur ballon de plomb sera égal à 3 points, le deuxième à 2 points et le troisième à 1 point.
En 2010, victime de son succès et de sa médiatisation de plus en plus intense, l'existence même du Ballon de plomb est remise en cause par de plus en plus de contributeurs aux Cahiers du Football qui ne reconnaissent plus l'ironie décalée qui avait prévalu à son institution. Les Cahiers du Football inventent son complément, le Ballon d'eau fraîche, récompensant le symbole des valeurs défendues par le site web[3].
En 2012, il y a plus de votants pour le Ballon d'eau fraîche que pour le Ballon de plomb[pas clair].
En 2014, le ballon de plomb n'est plus organisé et en janvier 2015 sa disparition est annoncée[4].