Le bâtiment mesure 53 mètres de hauteur et 185 mètres de long et compte 307 logements répartis sur quinze étages[1].
Historique
En 1988 et 1989, elle est restructurée par l'architecte Laurent Israël qui fait supprimer vingt-deux appartements pour créer trois puits de lumière. Il rénove également l'étanchéité et l'électricité de l'immeuble est remise aux normes[1].
Le , au pied de la barre, un jeune de onze ans, Sid-Ahmed, est tué, victime d'une balle perdue lors d'un règlement de comptes entre bandes rivales. Le lendemain, le ministre de l'IntérieurNicolas Sarkozy rend visite à la famille endeuillée. À cette occasion, il tient un discours et fait l'annonce de « nettoyer la cité au Kärcher »[2].
En 2009, un fourgon de police essuie des tirs de kalachnikov devant l'immeuble[3],[4].
Fin , un homme de 28 ans est tué par balles dans l'immeuble. Le , une opération de police permet l'interpellation de cinq individus et la saisie de 100 kg de résine de cannabis, 54 000 € en espèce, une arme à feu, plusieurs gilets pare-balles et huit véhicules[3],[5].
Le , alors que la barre est dans l'attente de sa démolition, 120 squatteurs qui occupaient 41 logements sont expulsés. Le , 150 personnes installées au pied de l'immeuble sont de nouveau évacuées[3],[6],[7].
Le bâtiment est démoli par grignotage durant l'été 2011, entre le et début , par l'entreprise Genier-Deforge[1],[8],[9]. Elle est la cinquième barre à être démolie dans la cité des 4000[10].