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En 1874 apparaît un projet de tramway tracté par des chevaux à Bâle. La première réalisation, sous la forme d'un « tram omnibus » appelé Rösslitram voit le jour le .
Le , la compagnie Basler Strassenbahnen met sur les rails son premier tramway électrique entre la Gare Centrale et l'ancienne gare badoise Riehenring, actuel Messegelände. Il s'agit du premier tramway suisse à ne pas être privé puisque c'est la ville de Bâle qui l'exploite.
En 1897, le tramway atteint pour la première fois la périphérie de Bâle, et plus précisément Birsfelden. Enfin, , il franchit la frontière et s'arrête à Sankt-Ludwig dans l'empire allemand(actuellement Saint-Louis situé en France). Lors de la Première Guerre mondiale, la frontière est fermée.
En 1930, les deux premières lignes de bus ont été lancées. Elles reliaient Claraplatz à Bettingen via la Burgstrasse de Riehen. Elles n'existent plus aujourd'hui. Pendant la Seconde Guerre mondiale, une ligne de bus et plusieurs sections du tramway ont été fermées.
Durant la guerre, le manque de combustible eut pour conséquence l’introduction des premiers trolleybus en 1941. La compagnie Basler Strassenbahnen a exploitée également les deux autres lignes de trolleybus, lignes de tram converties au trolleybus en 1956 et en 1968[1]. Les derniers trolleybus acquis par les transports publics bâlois étaient les Néoplan 924-934 mis en service entre 1995-96, ils ont été vendus à la Roumanie à la suite de l’abandon de l’exploitation des trolleybus à Bâle le [2].
C'est en 1946, après une réorganisation de la B.St.B que cette dernière prend le nom de Basler Verkehrs-Betriebe. Depuis le 1er janvier2006, la société est indépendante du canton et fonctionne comme un établissement de droit public dont le Canton de Bâle-Ville est propriétaire à 100 %[3].
en cours de rénovation complète avec installation de planchers bas accessibles au PMR
À la fin 2020, les remorques B 1477, B 1484 et B 1494 ont quitté Bâle pour la Roumanie[4].
Nouveaux matériels
Le Parlement de Bâle-ville a accepté en 2020, un crédit d'achat de 126 autobus électriques, ainsi que la reconstruction du garage de Rank et son équipement pour la recharge électrique des véhicules[4]. Le fabricant suisse d’autobus HESS remporte une partie de l’appel d’offres international des BVB, avec des bus électriques (8 bus) lighTram 25 OPP (Opportunity Charge)[5]. L'autre bénéficiaire de la commande de 54 bus eCitaro est la société suisse EvoBus SA, filiale de Daimler AG[6].
Accidents et incidents
En 1947, un grave accident à hauteur de l'Aeschenplatz(de) cause la mort de 6 personnes. Les années suivantes, des redirections ont été faites dû à des incidents de fonctionnements. Plusieurs véhicules ont même été tellement défectueux qu'ils ont arrêté de fonctionner.
En 2006, un autre accident provoque une coupure de la circulation sur la Barfüsserplatz.
Transports en commun dans la Suisse du Nord-Ouest Cantons de Bâle-Ville et Bâle-Campagne, districts de Rheinfelden et Laufenbourg (Argovie), de Dorneck et Thierstein (Soleure) et communes de Kienberg (Soleure) et Ederswil (Jura)