Au , Benon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (52,9 %), terres arables (37 %), prairies (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones urbanisées (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 674, alors qu'il était de 584 en 2013 et de 348 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Benon en 2018 en comparaison avec celle de la Charente-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5 %) inférieure à celle du département (22,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,2 % en 2013), contre 65,2 % pour la Charente-Maritime et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[9],[7].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[10]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[11].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 5,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 660 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[11].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[7].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].
Histoire
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Après avoir été le chef-lieu d'un fugace canton de Benon de 1793 à 1801, la commune est rattachée en 1801 au canton de Surgères avant de rejoindre en 1819 le canton de Courçon[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Aunis Atlantique, dont est désormais membre la commune.
Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Ferrières dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[24]. Toutefois, compte tenu de la croissance des effectifs scolaires de Benon, la commune envisage au début des années 2020 de scolariser les élèves dans une école communale[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2021, la commune comptait 1 763 habitants[Note 2], en évolution de +12,01 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,8 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 804 hommes pour 846 femmes, soit un taux de 51,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
La commune compte de nombreux bâtiments répertoriés par le service de l’inventaire du conseil régional de Poitou-Charentes[30]. Parmi les plus remarquables, on peut relever :
L'abbaye cistercienne de La Grâce-Dieu, fondée en 1136, incendiée au cours de la guerre de Cent Ans vers 1395. Elle a ensuite été reconstruite avant d’être à nouveau détruite à la fin du XVIe siècle, cette fois par les Huguenots. Elle a de nouveau été reconstruite au début du XVIIIe siècle. Il en reste le logis abbatial qui est un monument historique inscrit par arrêtés du 5 mars 1965 et du 21 septembre 1990[31],[32].
L'église Saint-Pierre. Construite au XIIe siècle cette église, par sa simplicité et le caractère de ses voûtes, rappelle le style roman. Elle a été complètement dévastée au cours des siècles (peste, Guerre de Cent Ans et guerres de religion, révolution…) et finalement réparée après l'éloignement de ces périodes troublées. Elle possède un beau retable avec un tabernacle en bois sculpté.
La tour Duguesclin. Du château médiéval de Benon, il ne reste que cette tour qui devait être une tour d'angle de la courtine.
La tour de l’Horloge située au centre du bourg. Sur la pancarte fixée en bas de la tour, on peut lire : « Elle a été construite en 1877. D'une hauteur de dix-huit mètres, elle supporte l'horloge, offerte par l'avocat de la commune, ayant obtenu des dommages et intérêts, à la suite d'un retentissant procès contre la Princesse de Beauvau-Craon, laquelle voulait imposer sa noble présence sur tous les alentours. Le curé s'étant opposé à placer l'horloge au fronton de l'église, la réalisation de l'édifice fut décidée à une faible majorité du Conseil municipal. La population l'appelle vulgairement "La Tour des six sots", car son prix de revient s'éleva à cinq fois celui de l'horloge. »
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Ludovic Sarrazin, « Municipales 2020. Alain TRETON en lice pour la mairie de Benon : Municipales 2020. Alain TRETON est la tête de liste de Benon 2020, Benon demain et s’engage en politique pour la première fois », Aunis TV, (lire en ligne, consulté le ).
↑« À Benon, Alain Tréton fait son entrée en politique », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 31.
↑ a et bLudovic Sarrazin, « Benon : la commune a un nouveau maire et des projets : Après la démission pour raisons de santé d’Alain Tréton élu maire en juin 2020, Thierry Rambaud a été élu aux plus hautes fonctions de la commune par le conseil municipal de Benon le 8 novembre dernier », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
↑Antoine Colin, « Benon. Le maire Thierry Rambaud désavoué, doit faire face à la démission de près des trois quarts des élus de son conseil municipal : En désaccord total avec la politique du maire de Benon, Thierry Rambaud, 11 élus ont décidé de démissionner de leur poste de conseiller ou d’adjoint. La municipalité doit organiser une nouvelle élection municipale », Aunis TV, (lire en ligne, consulté le ).
↑Antoine Colin, « Benon. Le maire sortant, Thierry Rambaud, prêt à rempiler pour un nouveau mandat : Dimanche 2 octobre, les habitants de la commune de Benon vont devoir élire une liste pour une nouvelle élection municipale. Thierry Rambaud, maire sortant, souhaite retrouver son siège », Aunis TV, (lire en ligne, consulté le ).
↑Frédéric Aïtsiali, « Élections municipales à Benon : douche froide pour le maire sortant, Thierry Rambaud : Le maire sortant aura seulement récolté 79 voix malgré sa volonté de reconquérir la mairie », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
↑Antoine Colin, « Benon. Christophe Vinatier en ordre de marche pour les prochaines municipales : Dimanche 2 octobre, la commune de Benon devra élire une nouvelle liste municipale. Parmi les têtes de liste, on retrouve Christophe Vinatier. Agent immobilier sur La Rochelle, il souhaite s’inscrire sur la même ligne politique que l’ancien maire Alain Tréton », Aunis TV, (lire en ligne, consulté le ).
↑Frédéric Aitsiali, « Benon : Christophe Vinatier, le nouveau maire, déjà au travail », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
↑Ludovic Sarrazin, « L’école de Benon se prépare à accueillir les élèves pour la rentrée 2021 avec une classe supplémentaire cette année : L’école de Benon vit au rythme de la préparation des classes depuis plusieurs jours pour recevoir dès le 2 septembre prochain l’ensemble des élèves. Une école gérée par le Sivos Benon – Ferrières et qui ouvre une classe supplémentaire cette année à Benon », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le )« Cette année, une classe de petite section voit le jour à Benon ce qui porte le nombre d’ élèves à 440 sur les deux écoles, avec 9 classes à Benon et 8 à Ferrières ».