Le village est niché dans le vallon formé par la Sommerau, cours d'eau qui se jette dans la Mossig à Romanswiller et alimenté par les ruisseaux Klingenhalt, Mittelbergbach et Grassbach. Autrefois, il était probablement situé plus sur le flanc de la colline comme semble l'attester la présence d'une chapelle consacrée à la Vierge et datée de 1751. Le ban communal est principalement dominé par la forêt dans sa partie sud, l'autre moitié est couverte de prairies où quelques arbres fruitiers marquent encore la présence de vergers extensifs encerclant la zone habitée.
La route départementale 229 traverse le village et assure une liaison locale vers Dimbsthal d'un côté et Obersteigen de l'autre. La desserte de Birkenwald n'est pas assurée en transports collectifs CTBR (Fluo67)
Histoire
Par lettre datée d'Aix-la-Chapelle, du 17 février 843, sainte Richarde, épouse de Charles III le Gros et fondatrice de l'abbaye d'Andlau, avait concédé à cette maison divers biens patrimoniaux qu'elle s'était réservés dans les Vosges, notamment « Bürckwald », ou Birkenwald.
Les abbesses d'Andlau donnèrent Birkenwald en fief à un seigneur du pays, Nicolas-Jacques d'Ingenheim, lequel bâtit en 1562 le château[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 283 habitants, en évolution de −2,08 % par rapport à 2008 (Bas-Rhin : +1,68 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Église Saint-Louis (1704) et ancien presbytère, actuellement mairie (1717).
Ancien corps de garde (1778).
Chapelle Notre-Dame.
Croix de mission (1758).
Autour de la commune
Le village et le château de Birkenwald sont le théâtre du premier volet de la saga du Prince Éric de Serge Dalens : « Le Bracelet de vermeil » (Éditions Signe de Piste, 11 rue Duguay-Trouin, 75006 Paris).
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑Société d'Histoire et d'Archéologie de Saverne et Environs (shase) "Pays d'Alsace" Cahier N° 215b "La Seigneurie de Birkenwald" par l'abbé Robert Metzger.