Blair-Athol est situé sur la route 275, à kilomètres de route au sud-est de Campbellton.
Le village est limitrophe de Val-d'Amours à l'ouest et de Balmoral à l'est. Une partie de l'agglomération est comprise dans Balmoral.
Le sous-sol de Blair-Athol est composé de roches sédimentaires marines clastiques d'eaux peu profondes du groupe de Chaleur, datant du Silurien inférieur (424 à 441 millions d'années)[3].
Blair-Athol est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[4].
Blair-Athol est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[5]. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[5].
D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 58 habitants en 2006, comparativement à 66 en 2001, soit une baisse de 12,1 %. Il y a 22 logements privés, tous occupés par des résidents habituels. Le village a une superficie de 5,77 km2 et une densité de population de 10,1 habitants au kilomètre carré[6].
Évolution démographique de Blair-Athol depuis 2001
2001
2006
2011
2016
66
58
49
54
Évolution démographique de Blair-Athol depuis 2001, suite (1)
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Commission de services régionaux
Blair-Athol fait partie de la Région 2[9], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [10]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[11]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[11]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[12].
La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche[8]. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche[8]. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Campbellton. Campbellton compte le Centre hospitalier Restigouche, francophone, et l'hôpital régional de Campbellton, anglophone. Les hôpitaux néo-brunswickois sont en effet bilingues dans leur services mais unilingues dans leur administration. Campbellton compte de plus un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick. Le bureau de poste le plus proche est quant à lui à Balmoral.
Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire L'Aviron, publié à Campbellton. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Campbellton Tribune, de Campbellton.
↑Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN2-921166-06-2), p. 141.
↑ a et b(en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
↑ ab et c« District de services régionaux 2 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).