L'auteur Blaise Ndala lors d'une causerie portant sur son deuxième roman Sans capote ni kalachnikov dans le cadre du Salon du livre de l'Outaouais en 2017
Né en République démocratique du Congo, Blaise Ndala s’est installé à Ottawa en 2007 après s’être spécialisé en droits humains en Belgique. Juriste, il travaille dans la fonction publique fédérale[2].
Son premier roman, J’irai danser sur la tombe de Senghor, publié par les Éditions L’interligne en 2014 et par Vents d’ailleurs en 2019, a remporté le Prix du livre d’Ottawa en 2015 et a été, entre autres, finaliste au Prix littéraire Trillium la même année[3]. Le réalisateur Rachid Bouchareb en a acquis les droits cinématographiques. L’auteur participe à l’écriture du scénario[2].
Son deuxième roman Sans capote ni kalachnikov, publié par Mémoire d’encrier en janvier 2017[4], a notamment été remarqué en remportant l’édition 2019 du Combat national des livres de Radio-Canada. C’est la journaliste d’enquête Marie-Maude Denis qui a défendu ce livre qui représentait l’Ontario dans le cadre du Combat[5].
En plus d’avoir remporté le Prix littéraire Émergence de l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français et d’avoir reçu une mention spéciale au Prix Ivoire 2017, Sans capote ni kalachnikov a été finaliste au Prix littéraire Trillium en 2018, au Grand prix littéraire d’Afrique noire en 2018 ainsi qu’au Prix du livre d’Ottawa en 2018[3],[6].
Il publie son troisième roman, Dans le ventre du Congo, en février 2021, toujours chez Mémoire d'encrier. Le livre s'inspire de l'histoire du Congo et de la pratique autrefois courante de constituer des zoo humains pour les visiteurs occidentaux[7].
Distinctions et récompenses
2021 : Lauréat au Prix Ivoire avec son roman Dans le ventre du Congo[8].
↑ a et bAbdourahman Waberi, « L’héritage littéraire de Joseph Conrad a abouti aux pires représentations sur le Congo », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )