Cet article concerne le personnage biblique du Bon Pasteur. Pour le film, voir Le Bon Pasteur.
Le Bon Pasteur (ou Bon Berger dans certaines traductions de la Bible), en grec ancienποιμήν ὁ καλός, poimḗn ho kalós, est un des vocables ou « titres » par lesquels Jésus s'identifie dans les sept paroles en Je suis... qui se trouvent dans l'Évangile selon Jean (chapitre 10). Cette image illustre un aspect de la mission de Jésus : celui qui rassemble, guide, recherche (celui qui est égaré) et donne sa vie pour les autres. Il fait paître son troupeau et ramène la brebis égarée.
La parole « Je suis le Bon pasteur » dans l'Évangile selon Jean: Jn 10:11-16
Liturgie
Le dimanche du Bon Pasteur est le quatrième dimanche de Pâques en forme ordinaire du rite romain, soit le troisième dimanche suivant la fête de Pâques. En forme extraordinaire du rite romain (liturgie précédant la réforme liturgique de Vatican II), il est le deuxième dimanche suivant la fête de Pâques.
Le thème iconographique du Bon Pasteur connaît une large diffusion d’abord dans l'art grec antique, où il est appliqué à l'Hermèscriophore (ou kriophoros, du grec ancienκριος, « bélier » et φόρος, « qui porte »), mais aussi aux porteurs d'offrande, puis dans l'art romain au sein duquel il est particulièrement utilisé dans un contexte funéraire, selon des formules dont s'inspire pleinement l'art chrétien naissant[1]. Ce thème aurait lui-même des prototypes sumériens[2].
Les "Bons Pasteurs" sont des établissements pour les jeunes filles mineures en danger de prostitution ou en difficulté sociale majeure, tenus par la congrégation Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur d'Angers ; ces établissements ont fonctionné jusque dans les années 1970-75[5].