Il y a comme écarts : la Ferté (une motte), les Fourneaux, Hacqueville, la Masure, le Mesnilot, Saint-Roch dans un cadastre du XIXe siècle.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aube, la Superbe, le ruisseau du Moulin, un bras de la Vaure, un bras de l'Aube, l'Aube et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
L'Aube, d'une longueur de 249 km, prend sa source dans la commune d'Auberive et se jette dans la Seine à Marcilly-sur-Seine, après avoir traversé 82 communes[2].
La Superbe, d'une longueur de 40 km, prend sa source dans la commune de Vassimont-et-Chapelaine et se jette dans l'Aube sur la commune, après avoir traversé douze communes[3].
Le ruisseau du Moulin, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Salon et se jette dans l'Aube sur la commune, après avoir traversé quatre communes[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine à 15 km à vol d'oiseau[7], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 619,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25,2 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Au , Boulages est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (70,3 %), forêts (11,6 %), prairies (5,3 %), zones humides intérieures (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (3,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
.... Il y a des traces d'habitation ancienne, Gaulois et gallo-romains[17] Il y avait une maison seigneuriale et peut-être un château de la Motte[18] et un moulin.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Chalons, de l'élection de Troyes, du bailliage de Sézannes.
Le tout est à retrouver dans : "mémoires de la Société Académique d'Agriculture, des Sciences, Arts et Belles-lettres du département de l'Aube année 1893 livre LVII de la collection, tome XXX troisième série page 160 et qq : "notice historique sur Boulages"
Mme Fabienne Godot Réélue pour le mandat 2020-2026[20]
Agricultrice
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2021, la commune comptait 223 habitants[Note 4], en évolution de −5,11 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'église, sous le vocable de Pierre-et-Paul, relevait du doyenné d'Arcis. Elle est déjà citée en 1155[25] car les moines de l'abbaye de Montier-la-Celle sont décimateurs. Elle date du XIIe siècle pour une partie du transept et du XVIe siècle pour la plus grande partie.
Cartes postales anciennes
Personnalités liées à la commune
Le sculpteur Eugène Lapayre est né à Boulages en 1846 et y a terminé sa vie en 1926. Entrepreneur établi à Paris vers 1876, spécialisé dans les statues religieuses, il accède à une renommée nationale "avec son second modèle de Vierge de Lourdes, que Bernadette Soubirous reconnaîtra comme le plus proche de sa célèbre apparition[26]".
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )