Bourg-la-Reine est située à une dizaine de kilomètres au sud de Paris (Notre-Dame) et cinq kilomètres de la porte d'Orléans. La commune est traversée par la RD 920[1] (anciennement appelée RN 20) qui la traverse sur toute sa longueur, reprenant[2] le tracé de la voie romainevia Aurelianensis, qui traversait la Gaule du sud au nord, venant d’Espagne pour aller à la Colonia Claudia Ara Agrippinensium, l’actuelle ville de Cologne.
Les limites communales de Bourg-la-Reine et celles de ses communes adjacentes.
Hydrographie
Bourg-la-Reine est traversée d’ouest en est par le cours de l’ancien ru de la Fontaine du Moulin, appelé aussi ru des Blagis ou ru de Fontenay. Avant d'être canalisé, il passait le long de l'ancienne église de Bourg-la-Reine qui était située un peu avant le croisement de la rue de la Bièvre le long de laquelle il coulait et de l'avenue du Général-Leclerc, et qu'il finit par faire tomber en ruine par les remontées d'eau.
Canalisé et mis en souterrain, ce ru est devenu aujourd’hui le collecteur des Blagis, servant au drainage des eaux pluviales. En amont, exutoire de l’étang Colbert du Plessis-Robinson, il traverse Fontenay-aux-Roses (d’où une grande partie de ses eaux est dirigée via des collecteurs secondaires vers Choisy-le-Roi et la Seine), puis son débit allégé alimente le réservoir des Blagis, avant d’atteindre Bourg-la-Reine. L’ex-ru/collecteur se jette enfin à L'Haÿ-les-Roses dans une rivière (elle aussi mise en souterrain sur cette partie de son cours) : la Bièvre. Bourg-la-Reine est situé sur la rive gauche de celle-ci. Mais contrairement à une idée reçue, aucune partie du cours de la Bièvre n’est située sur le territoire communal réginaburgien. Suivant un axe sud-ouest/nord-est dans sa traversée de L'Haÿ-les-Roses — en direction de Paris où elle se jette dans la Seine —, la rivière ne fait que longer Bourg-la-Reine, mais sans y pénétrer.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 644 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisy-le-Roi à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports
Voies routières
Bourg-la-Reine est traversé par la RD 920 (l'ancienne N 20) sur un axe nord-sud arrivant de Cachan et continuant vers Antony.
Elle se sépare en deux artères, entre la place de la Résistance au nord et celle de la Libération au sud : le boulevard du Maréchal-Joffre est l’axe de circulation nord-sud et passe notamment devant la gare de Bourg-la-Reine du RER, tandis que l’avenue du Général-Leclerc, (aujourd’hui encore désignée par les plus anciens Réginaburgiens sous son ancien nom de Grand-rue) est l’axe de circulation sud-nord.
Quant aux principaux axes est-ouest, il s'agit de :
au nord : les rues Léon-Bloy et du Port-Galand ;
au centre : les rues de la Bièvre, du 8-Mai-1945 et de Fontenay ;
au sud : les avenues Galois et Victor-Hugo (D 60).
Pistes cyclables
Quelques pistes cyclables sont créées notamment sur les voies départementales, par exemple sur la rue de Fontenay à proximité du collège Évariste-Galois ou encore sur la RD 920 qui voit s'achever en la réfection du tronçon Nord. La rue René-Roeckel, unique zone piétonne du centre-ville, est interdite aux cyclistes.
Certaines voies communales sont à circulation partagée, cycles et autos, limitées à 30 km/h.
Au , Bourg-la-Reine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
L’Insee découpe la commune en huit îlots regroupés pour l'information statistique soit les Bas-Coquarts - les Blagis, le Port-Galant, le Clos du Luxembourg – Centre-ville, Mirebeau, la Faïencerie – le Clos Saint-Cyr, le Pavé de l’Haÿ, le Petit Chambord[15].
Habitat et logement
Le sud et l'est de la ville sont majoritairement pavillonnaires. Les immeubles d’appartements et résidences sont principalement érigés dans le centre et le long de la RD 920 (anciennement route nationale 20), le nord-ouest et le sud de la ville. Une minorité des immeubles sont des HLM, soit isolés dans la ville, comme près du gymnase de la Faïencerie, ou concentrés au nord-ouest (Bas-Coquarts), à proximité de Bagneux.
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 10 032, alors qu'il était de 9 683 en 2014 et de 9 493 en 2009[I 2].
La commune ne respecte pas les prescriptions qui lui sont faites par l'article 55 dse la Loi SRU de 2000 de disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux : Elle est passée de 18,41 % de logements sociaux par rapport à son parc de résidences principales en 2015 à 18,41 % en 2018[16]. Elle envisage d'atteindre le minimum requis en 2025[17]
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bourg-la-Reine en 2019 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) inférieure à celle du département (3,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (50,6 % en 2014), contre 42,6 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 pour la France entière[I 4].
Les noms de Burgum Reginæ et Burgus Reginæ sont attestés depuis le début du XIIe siècle. En 1230, on trouve juxta Burgum Reginæ in censiva dicts Abbatis et en 1247, Burgo Reginæ.
De nombreuses hypothèses ont été échafaudées quant à la reine dont il s'agit. On a parlé de Blanche de Castille, la mère de Louis IX de France mais celle-ci ayant régné au XIIIe siècle, ce n'est pas possible. Cependant diverses traditions anciennes mentionnent la présence ou le passage d'une reine ; le nom de Bourg-la-Reine se serait fixé finalement en référence à la reine Adélaïde de Savoie, épouse de Louis VI le Gros. De fait, le couple royal fonde en ce lieu en 1134 un établissement pour l'abbaye des Dames de Montmartre au lieu-dit Vert Pré[18],[19].
En 1793, la commune est renommée « Bourg de l’Égalité », puis « Bourg-Égalité » en 1801 puis de nouveau « Bourg-la-Reine » en 1812[20].
Des silex et une hache en pierre trouvés dans le quartier de la Fontaine Grelot à Bourg-la-Reine, ainsi que des haches en bronze, témoignent de la présence humaine durant la période préhistorique[21].
Moyen Âge
XIIe siècle
La seigneurie de Bourg-la-Reine est donnée par Louis VI le Gros (1081-1137) en aux dames de l'abbaye de Montmartre[19], fief qu'il avait obtenu des religieuses de l'abbaye Notre-Dame d'Yerres en échange de la terre d'Inoilliers sur la paroisse de Briis-sous-Forges, qu'il avait acquis auprès des chanoines de Notre-Dame de Paris. Les dames d'Yerres tenait cette terre soit par aumône ou par l'une des religieuses[22], abbaye de Montmartre qu'il avait fondée avec sa femme la reine Adélaïde de Savoie : elle le garde jusqu'à la Révolution, sauf de 1710 à 1736 où les dames de Montmartre sont obligées d'aliéner leur domaine par impécuniosité en faveur du duc du Maine. Cette terre a également porté le nom de Pré Hilduin suivant une charte de 1160 de Louis VII, restituant une terre sise au Pont-la-Reine[23],[19].
Les religieuses de Montmartre firent élever l'église de Bourg-la-Reine en 1152 à l'entrée du village en venant de Paris. Ce bâtiment subit les affres du temps et des conflits et fut reconstruit en 1200[19].
L'église, bâtie en 1152 par les religieuses de Montmartre puis reconstruite en 1200, est ruinée, pillée et brûlée par les huguenots, en 1567 pendant les guerres de Religion[24].
Il reste de cette époque troublée la harangue faite au roi Henri III par M. de Pybrac pour le roi de Navarre lorsque sa femme, la reine Louise de Lorraine-Vaudémont, reçoit un mauvais traitement à Bourg-la-Reine. En 1600, la ville obtient la permission de s'entourer de murailles, dont, à la fin du XIXe siècle, on pouvait encore voir deux portes à l'entrée et à la sortie de la ville. En 1526, on déplore une crue de la Bièvre et en 1579 une nouvelle crue affecte son affluent la rivière de Fontenay dit aussi ruisseau de Bourg-la-Reine ou ru de la Fontaine des Moulins.
En 1709, 68 feux sont recensés et en 1745 ils sont 88 dans le dénombrement de l'Élection publié par Doisy. Le Dictionnaire Universel de France donne pour 1726 une population de 400 habitants[28].
Le fief est acquis en 1710 par Louis-Auguste de Bourbon (1670-1736), duc du Maine qui possède Sceaux aux dépens des religieuses de Montmartre, obligées d'aliéner leur domaine par suite d'impécuniosité jusqu'en 1736 à la mort de ce dernier[29].
Révolution française et Empire
En 1789, le directeur de la manufacture de faïence est élu syndic de la commune. Le cahier de doléances fait mention des mêmes revendications que les autres communes de France, on note toutefois la demande de la reconstruction du pont sur le ruisseau de Fontenay en direction de l'Haÿ et la suppression de la Caisse, c'est-à-dire le privilège de marché des communes de Sceaux et de Poissy.[réf. nécessaire]
Les biens du chapitre Notre-Dame sont confisqués le .[réf. nécessaire]
La Garde nationale du district avec pour commandant Loridon, dit Claude Étienne Duplessis, dont la fille Lucille a épousé Camille Desmoulins est créée le . Un mois après est créée la milice bourgeoise dont le commandant est Régnier de Rohault[réf. nécessaire].
Sur les 900 habitants que compte le village, 40 sont partis défendre les frontières en tant que volontaires[réf. nécessaire].
L'Assemblée nationale décrète, d'après l'avis du comité de constitution, que le département de Paris est divisé en trois districts. L'un est formé par la ville de Paris, un autre à Saint-Denis et le troisième à Bourg-la-Reine. Ces deux derniers sont purement administratifs, de sorte que tous les établissements de judicature seront fixés à Paris[30].
Le , le savant Nicolas de Condorcet est incarcéré à la maison d'arrêt du bourg sous son nom d'emprunt Pierre Simon, il meurt dans la nuit.
Chef-lieu du district de Bourg-de-l'Égalité de 1790 à 1795, le village perd en 1795 la qualité de chef-lieu d'arrondissement au profit de Sceaux.
Époque contemporaine
XIXe siècle-XXe siècle
La commune retrouve le calme durant la première partie du XIXe siècle. Le cimetière ancien (face à la place Condorcet en direction du sud) est déplacé dans les lieux actuels. La ville s'agrandit de deux quartiers en 1834 : le Petit Chambord et le Petit Bagneux.[réf. nécessaire]. C'est par une ordonnance royale, signée le par Louis-Philippe, annexant à Bourg-la-Reine une partie de la pente méridionale du territoire de Bagneux, qu'apparaît le toponyme les Bas-Coquarts pour désigner ce territoire nouvellement réginaburgien, le distinguant ainsi du lieu-dit les Coquarts, resté balnéonais, dont le coteau culminant à 80 mètres domine au nord-ouest Bourg-la-Reine[31].
Les troupes victorieuses de Leclerc traversent la ville et l'un des chars de sa Division porte le nom de la ville de Bourg-la-Reine[33].
On peut d'ailleurs trouver un des sherman de la division exposé à Phalsbourg et portant l'inscription « Bourg-la-Reine ».
Historique des moyens de transport
Premier relais sur les routes allant de Paris à Orléans, Toulouse et Bordeaux, cette ancienne voie romaine qui traverse Bourg-la-Reine est très tôt un lieu de rencontres historiques et culturelles.
La poste aux chevaux était à la hauteur des no 80-82 de l'avenue du Général-Leclerc dont le maître de poste était Antoine Barbery en 1711. Elle est transférée en 1751 à la Croix de Berny.
À la fin du XVIIIe siècle, on se rend de Paris à Sceaux par des coucous, petites voitures hippomobiles à deux roues, au départ de la barrière d'Enfer. Puis viennent Les Élégantes, voitures à quatre roues faisant le trajet quatre fois par jour.
Ce mode de transport disparaît à la création du chemin de fer de l'ingénieur Jean-Claude-Républicain Arnoux, inauguré en 1846 par le duc d'Aumale représentant le roi Louis-Philippe, puis du tramway L'Arpajonnais. La ligne de celui-ci inaugurée en 1893 de la porte d'Orléans à Longjumeau (puis l'année suivante jusqu'à Arpajon). L'Arpajonnais transporte à 20 kilomètres à l'heure, outre des passagers, les marchandises pour les Halles ; il est électrifié, mais la section desservant Bourg-la-Reine disparaît en 1933.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[35].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
La création d'un agenda 21 local est l'aboutissement d'une démarche qui a associé les élus et des Réginaburgiens. À travers six orientations stratégiques et le plan d'actions « Énergie Durable », cet agenda 21 définit un vaste programme d'actions jusqu'en 2020.
Par ailleurs, la commune de Bourg-la-Reine a signé en 1995 un protocole d'accord avec la commune de Yanqing en Chine[46], ainsi qu'une charte de l'amitié avec la ville de Reghin de Roumanie le .
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 20 810 habitants[Note 6], en évolution de +2,77 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 922 hommes pour 10 847 femmes, soit un taux de 52,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,9
5,9
75-89 ans
9,7
13,5
60-74 ans
13,5
17,4
45-59 ans
17,8
21,5
30-44 ans
20,4
21,8
15-29 ans
19,9
19,2
0-14 ans
16,8
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[50]
La ville administre trois écoles maternelles (Bas-Coquarts, Étienne-Thieulin-la-Faïencerie et Fontaine-Grelot) et trois écoles élémentaires communales (Étienne-Thieulin-la-Faïencerie, Pierre-Loti et République).
Bourg-la-Reine compte un collège public : le collège Évariste-Galois, mais pas de lycée public. Les jeunes Réginaburgiens qui poursuivent leurs études dans l’enseignement général vont surtout au lycée Lakanal à Sceaux, qui jouxte Bourg-la-Reine.
Un établissement privé d'enseignement général, l'institut Notre-Dame(en) comprend une école maternelle, une école élémentaire, un collège et un lycée[51], classé 11e lycée de France (en février 2009) par le magazine L'Express[52] et l'institut des jeunes sourds[53], installé dans la maison des sœurs de Notre-Dame du Calvaire.
Le 21 novembre 2013 est inaugurée, au 41, boulevard du Maréchal-Joffre, la Faculté libre d'études politiques et en économie solidaire (FLEPES)[54], dans un immeuble qui fut autrefois le siège social de l’entreprise Sellier-Leblanc.
Manifestations culturelles et festivités
Festival de l'humour
Depuis 1996, l'association CAEL[55] (Centre d’animation d’expression et de loisirs) organise chaque année un festival réunissant une dizaine d'humoristes[56]. Pendant une semaine, à la fin du mois de janvier, des spectacles de tous genres se déroulent à l'Agoreine, le théâtre municipal[57].
Santé
Proche de la limite communale avec Cachan, la clinique Ambroise-Paré au 2, rue Léon-Bloy, qui avait été ouverte en 1964, est fermée depuis 2016[58]. Bourg-la-Reine est proche de deux hôpitaux importants qui sont l’hôpital privé d'Antony et le centre hospitalier universitaire (CHU) hôpital Antoine-Béclère à Clamart.
Sports
La commune possède un stade, trois gymnases (Bas-Coquarts, Faïencerie et Carnot) et une salle d'armes. Une association sportive très développée (ASBR) propose la pratique de nombreux sports : tennis, football (masculin et féminin), escrime, handball, etc. D'autres associations (EBR pour le basket-ball, les Dauphins pour la natation) complètent l'éventail offert.
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : août 2022)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 515 €, ce qui plaçait Bourg-la-Reine au 1 271e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[66].
En 2009, 25,1 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 7].
Emploi
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Entreprises et commerces
Bourg-la-Reine dispose d'un village artisanal, situé près du cimetière. En mars 2009, le village regroupe quinze artisans.
Au XIXe siècle les briqueteries Arsène Lafontaine y avaient leur siège social au no 11 de l'avenue du Petit-Chambord. Elles produisaient dans leur usine de l'Haÿ-les-Roses 12 millions de briques[67].
En 2017, quatre supermarchés (aux enseignesCarrefour Market, Franprix, Intermarché et Monoprix) sont installés sur le territoire de la commune, ainsi que de nombreux commerces familiaux, d'un point presse et de la librairie Agora. Une deuxième librairie, L'infinie comédie, a été ouverte en 2019 à la place de l'ancien Franprix fermé en 2018[68].
Un décret du autorise la construction d'une église sur la place du Champ-de-Mars[72], actuelle place Condorcet. Cette église est finalement construite voie du Chemin-de-Chevilly, actuellement 6, boulevard Carnot, sur un terrain appartenant à M. Barry et Mme veuve Lafontaine, par l'architecte départemental Molinar de 1835 à 1837[73],[72]. La bénédiction a lieu le , l'abbé Duverdier étant curé[72]. Le projet d'agrandissement est adopté le et les travaux dureront de 1893 à 1897[72]. L'église prend sa forme de croix latine avec transept à droite et à gauche, un chœur profond et une double sacristie. La construction du nouveau presbytère est décidée par le conseil municipal en 1853, il sera agrandi aux frais des paroissiens et réalisé par l'architecte André David[72]. L'église est orientée nord-sud et non pas est-ouest comme traditionnellement. Elle renferme un certain nombre de tableaux aujourd’hui classés en tant qu'objets à l'inventaire des monuments historiques[74], un orgue de trente jeux a été installé pendant des travaux de rénovation en 2014.
Villa Hennebique : Inscrite en 1972 à l'inventaire général du patrimoine culturel[75], la villa de François Hennebique, inventeur du béton armé, est construite de 1901 à 1904 en surplomb de la ligne de Sceaux, le long de l'avenue du Lycée-Lakanal. Cette maison familiale possède une architecture unique, véritable vitrine des possibilités novatrices du béton armé : terrasse en encorbellement, tour-minaret de 40 mètres de hauteur faisant office de château d'eau destiné à l'arrosage par gravité des serres et des jardins suspendus de la villa, portées importantes sans piliers, porte-à-faux, différences de niveaux et saillies illustrent à merveille la souplesse du matériau[76],[77].
Maison des Sœurs de Notre-Dame-du-Calvaire : Le château Notre-Dame-du-Calvaire dit « Institution pour déficientes auditives » est construit au début du XVIIe siècle, puis modifié au milieu du XIXe siècle[78]. Sise au 8, rue de la Bièvre, cette institution est agrandie en 1861, sur les conseils du père Bonhomme à la supérieure de la congrégation, mère Marie-Hélène, afin de faire l'acquisition du Clos Saint-Cyr, limité par l'avenue du Général-Leclerc à l'ouest, l'avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny à l'est, le boulevard Carnot au sud et la rue de la Bièvre au nord[79].
Cette propriété existe déjà sous Henri IV qui aime y rencontrer Gabrielle d'Estrées. Le bâtiment actuel, du XVIIe siècle, est situé dans un parc de quarante arpents. Il y avait dans cette propriété un pavillon où aurait séjourné Gabrielle d'Estrées, détruit il y a quelques années pour faire place à une résidence.
Avant 1650, le propriétaire Claude Simonet, laisse cette propriété à sa fille Élisabeth, qui épouse le le premier lieutenant du prévôt de l'Île-de-France Pierre Marchais. La propriété passe ensuite à leur fille Geneviève Laure qui épouse le sieur Louis-Hippolyte Gourdon de Saint Cyr, gendarme de la Garde ordinaire du Roi. En 1815, le fils de la vicomtesse emprisonnée sous la Révolution française est nommé conseiller municipal pendant la Restauration. La propriété passe à la famille Jannon-Marbeau. M. Jannon-Quatremère, négociant, adjoint au maire de Paris fait faire des réparations importantes sous la direction de l'architecte Donjon. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la propriété est vendue et devient un collège de garçons. En 1856 y sont installées les sœurs aveugles de Saint-Paul qui quittent les lieux en 1858 et sont remplacées par les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul qui vont peu après s'installer à l'angle du boulevard Carnot et de la place Condorcet. En 1861, les sœurs du Calvaire y installent de jeunes sourdes. En 1902, on y prépare les enfants au certificat d'études primaires. En 1903, après le vote interdisant aux religieuses d'enseigner, Lucie Chuzac, fille de la fondatrice, reprend le flambeau. La sœur Louis Stanislas, sécularisée poursuit l'œuvre. En 1930 l'établissement assure l'enseignement secondaire. Aujourd’hui, cet établissement jouit d'une renommée nationale dans la rééducation de la surdité et l'apprentissage de la parole et de la lecture labiale.
Villa Saint-Cyr, 25, boulevard Carnot, modifiée à de nombreuses reprises. Elle appartenait au dernier propriétaire de la Manufacture royale de cire que Claude Trudon (Cire Trudon) avait fondée en 1643 à Paris, puis transférée à Antony au début du XVIIIe siècle et à Bourg-la-Reine ensuite où elle demeure jusqu’en 1971. La ville en a fait l'acquisition et l'a baptisée du nom du propriétaire du domaine au XVIIIe siècle Louis Hippolyte Gourdon sieur Dumesnil de Saint-Cyr, gendarme de la garde du Roi et gendre de Pierre Marchais vivant écuyer, conseiller du Roi, premier lieutenant du prévôt de l'Île-de-France. Elle est louée pour des réceptions[80]. La villa abrite également la collection du céramiste Pierre-Adrien Dalpayrat[81] de 2000 à 2012, avant le transfert de la collection dans la maison Dalpayrat. Le jardin est ouvert au public.
Maison de Pierre-Adrien Dalpayrat, à l'architecture d'inspiration normande, décorée de faïences, au 43, avenue du Général-Leclerc. Elle est l'ancienne demeure familiale de Pierre-Adrien Dalpayrat de 1895 à 1907[82]. Une salle spécialement aménagée en musée y présente depuis 2012 la Collection Dalpayrat de près de 120 pièces de céramique constituée depuis quelques années par la Ville de Bourg-la-Reine[83],[84].
Institut Notre-Dame, établissement catholique d’enseignement (école maternelle et primaire, collège et lycée) occupe au sein du clos Saint-Cyr un bâtiment construit en 1936, surélevé d'un étage après 1945 et agrandi en 1962. D’autres transformations, agrandissements et constructions de bâtiments ont été réalisés ultérieurement[85].
Statuaire
Monument à André Theuriet, statue en bronze grandeur nature, assis dans un fauteuil, légèrement penché sur le côté, réalisée par Charles Théodore Perron, sculpteur, demeurant à Bourg-la-Reine, signature de l'auteur gravée sur l'œuvre et l'identité du modèle en creux, sur socle indépendant, marque d'atelier en creux sur l'œuvre ; Anc. Fond Thiébaut Fr René Fulda fondeur d'art à Paris, 167 × 119 × 83 cm. Inaugurée par Raymond Poincaré, président de la République française le , érigé place de la Gare dans le prolongement de la rue André-Theuriet.
Monument à Condorcet, buste par le sculpteur François Truphème, (1820-1888), inauguré sur la place Condorcet l'avant dernier dimanche du mois de , aujourd’hui conservé dans les escaliers de la mairie.
Élie Frédéric Forey, buste en marbre conservé dans les escaliers de la mairie
Les faïenceries ont occupé une place importante au XIXe siècle à Bourg-la-Reine, notamment la faïencerie Jacques et Jullien, installée en 1773 et active jusqu'en 1805 ; la faïencerie Jean-Charles Auboin; la faïencerie Pierre-Claude Poussin, dite faïencerie no 2 ; la faïencerie Louis-François Laurin ; la faïencerie Pierre-Adrien Dalpayrat. Des fouilles effectuées en 1998-1999[86] ont permis de localiser quatre faïenceries du XVIIIe siècle, les faïenceries de la première moitié du XIXe siècle, la première faïencerie royale du XVIIIe et de situer la première faïencerie de Jacques et Jullien.
Le cimetière a été établi en 1820[87] et agrandi en 1880. Quelques célébrités non réginaburgiennes y reposent, notamment Hortense Allart de Méritens[88], la famille Dupont Couet[89], le maréchal Forey[90], la famille Angot[91], la famille Bon[92], la famille Demmler[93], la famille Hennebique[94].
Maurice Utrillo (1883-1955) a peint quelques œuvres montrant des vues de Bourg-la-Reine, par exemple : Maison de santé du docteur Marteau à Bourg-la-Reine (1923), Bourg-la-Reine sous la neige (plusieurs versions), Maison de l'infante d'Espagne à Bourg-la-Reine, etc.
Dans Le Testament, François Villon écrit au sujet de son passage à Bourg-la-Reine en 1455 où il fit franches repues en compagnie de l'abbesse de l'abbaye de Port-Royal, Huguette du Hamel :
Item, donne à Perrot Girard Barbier, juré du Bourg-la-Royne Deux bassins et un coquemard Puis qu'à gaigner mect telle peine Des ans y a demi douzaine Qu'en son hostel, de cochons gras M'apastela une sepmaine; Tesmoing l'abesse de Pourras
Alain Fournier a fait ses manœuvres militaires à Bourg-la-Reine, selon ses Lettres à sa famille (13 décembre 1907, lettre à ses parents).
Julien Clerc, ancien élève au lycée Lakanal, évoque la ville de sa jeunesse dans la chanson Bourg-la-Reine (texte d'Étienne Roda-Gil et musique de Julien Clerc, 1970) :
Après-midi au parc de Sceaux Dans l'allée tout au bord du Grand Canal À deux pas de Lakanal […]: Tu étais encore lycéenne Chez les sœurs à Bourg-La-Reine Hauts-de-Seine
Bourg-la-Reine et le cinéma
Trois cinémas ont existé à Bourg-la-Reine, Le Mignon au 141, avenue du Général-Leclerc, L'Électrique qui disparut lors de la percée du boulevard Joffre et se trouvait au 55 (actuellement Monoprix) et le plus connu le Régina au 3, rue René-Roeckel[Note 7],[95].
Des scènes du film moyen métragefrançaisLa Carrière de Suzanne, deuxième volet, sorti en 1963, du cycle des Six contes moraux réalisé par le cinéaste de la Nouvelle VagueÉric Rohmer se déroulent selon l'intrigue à Bourg-la-Reine. Une partie du tournage a effectivement eu lieu dans la commune ; ainsi des séquences montrent ce qui semble être la villa des Troènes sise 14, rue du Colonel-Candelot (la maison du personnage Guillaume Peuch-Drumond)[Note 8], un quai de la gare de Bourg-la-Reine (quand le personnage Bertrand, le narrateur, rentre à Paris), une rame de la ligne de Sceaux circulant près de celle-ci et une vue de l'ouest de Bourg-la-Reine, en direction de Bagneux, prise depuis la voiture d'une rame.
Yvon Aybram et Régis Singer, Les Cloches de Saint-Gilles de Bourg-la-Reine, Paroisse Saint-Gilles de Bourg-la-Reine, 1995.
Michel Bonnefille, Philippe Chaplain, Jacques Julien Margottin, rosiériste (1817-1892), brochure no 3, Mairie de Bourg-la-Reine, 2005.
Michel Bonnefille, Philippe Chaplain, Le Monument aux morts, la crypte du souvenir et la stèle de Charles Péguy, brochure no 4, Mairie de Bourg-la-Reine.
Michel Bonnefille, Philippe Chaplain, Aldo Bartelletty-Daillion, Sculpteur (1898-1976), brochure no 6, Mairie de Bourg-la-Reine, 2006.
Jacques du Breul, Le Théâtre des antiquitez de Paris Augmenté en cette édition d'un supplément contenant le nombre des monastères, églises, l'agrandissement de la ville et fauxbourgs qui s'est faict depuis l'année 1610 jusques à présent, société frd imptimrimeursn O=Paris, 1639 (lire en ligne)
Philippe Chaplain et Jean-Pierre Muffang, Bourg-la-Reine, regards sur le passé, Maury imprimeur, octobre 2004 (ISBN2-9512661-3-8).
Jacques-Antoine Dulaure :* Histoire physique, civile et morale de Paris depuis les premiers temps historiques jusqu'à nos jours, Paris, Guillaume, (réimpr. 1825, 8 vol., avec des additions et des notes par J. L. Belin), 4e éd. (1re éd. 1821-1822), 10 tomes et un atlas, (BNF36394803) ; [lire en ligne sur Gallica : tome I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X et Atlas
André Joly, Images de Bourg-la-Reine, Éd. SAEP Ingersheim, 1975.
Xavier Lenormand, Bourg-la-Reine, Histoire des Rues, PAO Imprimerie Nouvelle Orléans, no 24932, 1994 (ISBN2-9509068-0-X) — Ouvrage édité au profit des œuvres sociales de la mairie.
Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris.
Paul Mainguy, Notes sur l'histoire de Bourg-la-Reine.
Joseph Meuret, Le chapitre de Notre-Dame de Paris en 1790, Paris, A. Picard 1903.
Georges Poisson, Évocation du Grand Paris. La Banlieue sud, Les Éditions de Minuit, 1956.
Georges Poisson, Maddy Ariès, Christian Gautier, Sceaux, Bourg-la-Reine 150 ans de céramique, Sceaux Narboni éditeur, 1986 (ISBN2-9501397-0-1) — Catalogue de l'exposition du musée de l'Île-de-France, avril-juin 1986.
F. Proux, Les derniers jours de l'occupation allemande à Bourg-la-Reine, Éditions: Presses De M. Senépart, janvier 1944, 12 p.
Régis Singer, L’Ancienne Église de Bourg-la-Reine, Paroisse Saint-Gilles de Bourg-la-Reine, Éditions SEJIM.
Cote : Français 18758. Ancienne cote : Séguier-Coislin. Saint-Germain français 332. « Recueil de plusieurs tiltres, papiers et enseignemens consernans les gens de mainmorte, [principalement] de la ville, fauxbourgs et eslection de Paris. » Quelques actes royaux, inventaires de pièces, déclarations, nombreuses suppliques. (1127-1644). XVIIe siècle. Papier.I et 638 feuillets.322 × 238 mm. Reliure parchemin. Manuscrit en français : (abbaye de Montmartre fol.244) ; (église de Bourg-la-Reine, fol.563).
Série T//1629. Procès verbaux d'inventaires de l'an II à IV. - T//1493/10 :pièces particulières au district de Bourg-l'Égalité; lettres des électeurs du district : procès-verbaux de nominations et élections; épurement des agents nationaux: renseignements sur les citoyens qui peuvent dignement remplir les fonctions publiques; tableaux des prisonniers (1791-1795).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Un char de combat Sherman M4A3 75mm, tardivement baptisé, bien après sa réforme, Bourg-la-Reine pour être exposé à Bourg-la-Reine (d'abord à un angle de la rue de la Bièvre et de l'avenue du Général-Leclerc, puis à son emplacement actuel, place de la Libération), rappelle qu'historiquement un autre char baptisé Bourg-la-Reine de la Division Leclerc participa à la libération de Bourg-la-Reine le puis à celle de l'est de la France. Ce véritable char Bourg-la-Reine est quant à lui exposé route de Sarrebourg à Phalsbourg, en Moselle.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑|Le nom Régina fut proposé par Édith Arnold alors préparatrice à la pharmacie et plus tard ouvreuse dans ce cinéma où elle épousa Fabien Delon le directeur. Ils sont les parents de l'acteur Alain Delon|.
↑La villa des Troènes est toujours existante, cette vaste maison bourgeoise a été le domicile du colonel Candelot jusqu'à sa mort en 1920.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ariane Riou, « Bourg-la-Reine : un pas de plus vers le quota de logements sociaux », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )« Mais cela ne semble pas effrayer Patrick Donath. « On atteindra l'objectif de 25 % en 2025 », affirme-t-il. Avant d'émettre une critique contre la loi qui « aurait pu être mieux adaptée aux territoires » auxquelles elles s'appliquent. Pour parvenir à ce quota, deux nouvelles opérations immobilières sont programmées, l'une rue de la Faïencerie, l'autre près de la gare. Elles sortiront de terre « entre deux et cinq ans », précise l'élu ».
↑Un monastère d'hommes existait déjà du côté des Blagis.
↑Agnès Richomme, Pierre Bonhomme : et les Sœurs de Notre-Dame du Calvaire, Fleurus, , 23 p., p. 120.
↑« La villa Saint-Cyr », sur le site de la mairie (consulté le ) : « Belle demeure en meulière, la villa Saint-Cyr offre un cadre agréable aussi bien pour les réunions de famille (mariage, anniversaire), que pour les réceptions ou les soirées. ».
↑« Pierre-Adrien Dalpayrat », sur le site de la mairie (consulté le ) : « Afin de rendre hommage à cet artiste, la Ville a souhaité constituer une collection d’œuvres qui rend compte aujourd’hui plus de quatre-vingts œuvres et qui s’enrichit chaque année. L’ensemble est exposé à la villa Saint-Cyr. ».
↑Jean-Noël Chevreau, « Passé, présent, futur : tout se conjugue », Bourg-la-Reine Magazine, no 374, octobre 2012, p. 3.
↑Philippe Ancelin, « Un nouveau lieu pour la collection Dalpayrat », Bourg-la-Reine Magazine no 373, septembre 2012, p. 18.
↑Autrefois abritée dans des vitrines à l'hôtel de ville de Bourg-la-Reine, puis de 2000 à 2012 à la villa Saint-Cyr et enfin depuis 2012 à la Maison Dalpayrat, la collection est visible par le public un samedi par mois, ou en certaines occasions (par exemple, les Journées européennes du patrimoine), ou sur rendez-vous pour les groupes. Il convient de se renseigner auprès du service « Culture et Patrimoine » de la mairie.