Le toponyme est attesté pour la première fois entre 965 et 973 comme Pragas, entre 1085 et 1097 comme Prages, et en 1298 comme Prags, et semble être d'origine pré-romaine, peut-être lié au terme celtique bracu (marais) ou barga (cabane)[2].
Géographie
Le territoire de la commune de Braies s'étend dans la vallée de Braies, au cœur des Dolomites de Braies, à l'est du Tyrol du Sud. La majeure partie de la zone municipale est située dans le parc naturel Fanes - Sennes - Braies et couvre un total de 89,26 km2. La vallée de Braies bifurque entre Monguelfo (hameau de la municipalité de Monguelfo-Tesido) et Villabassa dans le val Pusteria au sud et se divise bientôt en deux branches après l'entrée de la vallée : une sud-ouest et une sud.
Dans la branche sud-ouest, coule le rio Braies. Au fond de la vallée se trouve le lac de Braies, dominé par la Croda del Becco.
La branche orientée sud est drainée par le rio Stolla, le plus important des affluents du lac de Braies, et, à son extrémité, s'élève sur le haut plateau Prato Piazza. La branche est délimitée à l'est par une crête montagneuse, qui porte entre autres le Picco di Vallandro et le Crepe di Val Chiara, et sépare Braies du val di Lendro, qui appartient à Dobbiaco.
Frazioni
Sur le territoire municipal de Braies, on trouve les frazioni suivantes :
Pendant la Renaissance, les sources thermales du village le rendent très populaire, comme en témoigne le séjour, en 1491, de la comtesse Paola Gonzaga, épouse du comte de Goritz et du comte du Tyrol et duc de Carinthie Leonardo.
Parmi les monuments les plus importants conservés par la municipalité figurent l'église paroissiale dédiée à San Vito, datant du XIVe siècle et remaniée au XVIIe siècle, l'église de Cristo della Passione, construite vers 1720, l'hôtel Pragser Wildsee, sur les rives du lac homonyme, construit entre 1897 et 1899 par le célèbre architecte viennois Otto Schmid.
La vallée de Braies, comme beaucoup de vallées frontalières, a fait l'objet de fortifications pendant la période fasciste. Ces œuvres fortifiées font partie du mur alpin du Tyrol du Sud et plus précisément de la barrière de Braies[3].
Le , l'armée américaine atteint l'endroit et ramène les prisonniers libérés de la prison de Braies à Capri, où ils sont contrôlés sur leurs antécédents politiques[5],[6].
Armoiries
Les armoiries représentent un cerf sur une montagne à trois pics, de couleur verte, traversé par un ruisseau ondulé. Elles ont été adoptées en 1968[7].
En tournant à droite au carrefour du lac de Braies, après environ deux kilomètres, au carrefour de Braies Vecchia, se trouvent les Bains Vieux de Braies, aujourd'hui fermés bien que la structure architecturale soit intacte. Ils possèdent une histoire ancienne, en fait ils sont mentionnés depuis le XVe siècle.
Le bain thermal avec ses sources sulfureuses a dû être fréquenté dès 1490[8].
Les bains ont une source d'eau, le Hirschbrunn (littéralement « source du cerf »)[9], dont la légende a inspiré les armoiries du village. Il y a aussi d'autres sources : Augen et une source d'eau potable[10].
Actuellement, à cet endroit, on peut toujours trouver de grandes casernes, très délabrées, ou encore une église et des pistes de ski.
Société
Répartition linguistique
Sa population est presque entièrement germanophone :
↑(de) Kühebacher, Egon., Die Ortsnamen Südtirols und ihre Geschichte / 1, Die geschichtlich gewachsenen Namen der Gemeinden, Fraktionen und Weiler., Bozen, Verlagsanst. Athesia, , 552 p. (ISBN88-7014-634-0 et 978-88-7014-634-9, OCLC311636878, lire en ligne)
↑(it) Pedrotti, Franco., Il fervore dei pochi : il Movimento protezionistico italiano dal 1943 al 1971 : volume in occasione del cinquantenario di fondazione del Movimento italiano per la protezione della natura ..., TEMI, (ISBN88-85114-18-0 et 978-88-85114-18-0, OCLC800815585, lire en ligne)
↑Annica Kristoffersson, Silvia Coradeschi et Amy Loutfi, « A Review of Mobile Robotic Telepresence », Advances in Human-Computer Interaction, vol. 2013, , p. 1–17 (ISSN1687-5893 et 1687-5907, DOI10.1155/2013/902316, lire en ligne, consulté le )