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Il succède donc au cabinet Schröder I, constitué et soutenu par une coalition identique.
Formation
Au cours du scrutin parlementaire, le SPD enregistre des pertes. Il conserve son statut de première force politique fédérale avec seulement 6 000 voix et trois députés fédéraux d'avance sur la CDU/CSU d'Edmund Stoiber. Ce recul est de plus compensé par la progression des Grünen, qui réalisent à l'époque leur record à une élection fédérale. La coalition est ainsi reconduite, avec la plus faible marge depuis .
Le , le président fédéralJohannes Rau propose la candidature de Gerhard Schröder au vote d'investiture du Bundestag. Il l'emporte par 305 voix pour et 298 voix contre, soit trois suffrages de plus que la majorité constitutionnelle requise. Il présente son second et dernier cabinet fédéral dans la même journée. Il compte 13 ministres fédéraux, le nombre le plus faible depuis le cabinet Adenauer I en , dont six femmes, ce qui constitue à l'époque le record de féminisation d'un gouvernement tant en nombre qu'en représentation. Le ministère fédéral du Travail est démantelé entre le ministère fédéral de l'Économie et le ministère fédéral de la Santé. Avec une moyenne d'âge de 56 ans et 11 mois, c'est le gouvernement le plus vieux de l'Allemagne fédérale.
Au cours de l'élection présidentielle du , le président Rau renonce à un second mandat et l'alliance au pouvoir présente l'universitaire Gesine Schwan. Elle échoue dès le premier tour face au candidat de la CDU/CSU Horst Köhler, qui est élu avec 50,1 % des voix de l'Assemblée fédérale. C'est la première fois depuis que le parti du chancelier est battu lors de l'élection du chef de l'État.
Succession
À l'occasion des élections législatives régionales du dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le plus peuplé d'Allemagne et fief du SPD, la CDU remporte la majorité relative pour la première fois depuis 30 ans et est en mesure de former un gouvernement avec l'appui du FDP. En conséquence de cet échec historique, Gerhard Schröder annonce sa volonté de convoquer des élections anticipées en . Il pose donc la question de confiance le et organise sa défaite, puisqu'il perd par 450 voix contre et 151 voix pour. Il peut alors demander au président Köhler la dissolution du Bundestag.