Elle ne nous est connue que par trois mots insérés dans un texte latin : Leges inter Brettos et Scottos. Ces trois mots sont « galnys », « mercheta » et « kelkyn » dont les équivalents en gallois moderne sont « galanas », « mercheta » et « cylch » (en breton « merc'heta » et « kelc'h », pour les deux derniers). Des noms propres figurent aussi dans la Vie de saint Kentigern. C’est dans la toponymie que cette langue semble avoir laissé le plus de traces.
La zone de locution se situait près de la limite entre l’Écosse et l’Angleterre (Hen Ogledd), dans le royaume de Rheged, et partiellement dans le royaume de l’Elmet plus au sud. Certains avancent que les bardesTaliesin et Aneurin du VIe siècle auraient composé leurs œuvres dans cette langue. D'après les textes de ces derniers qui nous sont parvenus, elle ne serait guère différente du gallois ancien, mieux connu, ni probablement du cornique parlés à cette époque dans l'île de Bretagne.
Dans les années 2000 une petite communauté tente de recréer cette langue et de la revitaliser[1].