Appelé initialement canton d'Ambérieu, il devient celui d'Ambérieu-en-Bugey en 1955, quand son chef-lieu change de nom[2].
Un nouveau découpage territorial du département de l'Ain entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 13février 2014[1], en application de la loi organique no 2013-402 et la loi no 2013-403, toutes deux du 17 mai 2013[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour six ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au premier tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans l'Ain, le nombre de cantons passe ainsi de 43 à 23. Le nombre de communes du canton d'Ambérieu-en-Bugey passe de 8 à 18.
Le nouveau canton d'Ambérieu-en-Bugey est formé de communes des anciens cantons d'Ambérieu-en-Bugey (8 communes), de Lagnieu (2 communes) et de Saint-Rambert-en-Bugey (8 communes). Le canton est entièrement inclus dans l'arrondissement de Belley. Le bureau centralisateur est situé à Ambérieu-en-Bugey.
À l'issue du premier tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballotage : Nadège Pagneux et Jean-Pierre Vergnault (FN, 32,67 %) et Sandrine Castellano et Christophe Fortin (Union de la Droite, 28,39 %). Le taux de participation est de 49,61 % (9 439 votants sur 19 027 inscrits)[5] contre 48,99 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Sandrine Castellano et Christophe Fortin (Union de la Droite) sont élus avec 58,59 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 49,99 % (4 855 voix pour 9 511 votants et 19 027 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[9]. Dans le canton d'Ambérieu-en-Bugey, ce taux de participation est de 33,26 % (6 493 votants sur 19 521 inscrits)[10] contre 31,48 % au niveau départemental[11]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballotage : Joël Brunet et Aurélie Petit (DVD, 31,93 %) et Fabrice Pereyron et Marie-Céline Ray (Union à gauche, 24,99 %)[10].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[12], 31,83 % dans le département[13] et 32,37 % dans le Canton d'Ambérieu-en-Bugey[14]. Joël Brunet et Aurélie Petit (DVD) sont élus avec 65,07 % des suffrages exprimés (3 772 voix pour 6 323 votants et 19 531 inscrits)[14],[15].
Période antérieure à 2015
Conseillers généraux de 1833 à 2015
Les différents conseillers généraux qui se sont succédé sont[16] :
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[30].)
Notes et références
Notes
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑https://maitron.fr/spip.php?article132684, notice TILLIER Théodore, Léon, Gabriel, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010