Un nouveau découpage territorial de la Corrèze entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 24février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[5]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[6]. Dans la Corrèze, le nombre de cantons passe ainsi de 37 à 19. Le nombre de communes du canton d'Égletons passe de 8 à 18. Le nouveau canton d'Égletons est formé de communes des anciens cantons d'Égletons (les 8), de Corrèze (3 sur 9), de Lapleau (6 sur 8) et de La Roche-Canillac (1 sur 11).
Lors des élections départementales de 2015, le binôme composé de Agnès Audeguil et Jean-Marie Taguet (UMP[11]), est élu au premier tour avec 51,20 % des voix. Le taux de participation est de 65,33 % (4 950 votants sur 7 577 inscrits)[11] contre 59,60 % au niveau départemental[12] et 50,17 % au niveau national[13].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[14]. Dans le canton d'Égletons, ce taux de participation est de 50,55 % (3 687 votants sur 7 294 inscrits)[15] contre 42,13 % au niveau départemental[16]. À l'issue de ce premier tour, le binôme constitué de Agnes Audeguil et Jean-Marie Taguet (Union à droite, 56 %), est élu avec 56 % des suffrages exprimés[15].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[17], 43,69 % dans le département[16] et 50,55 % dans le canton d'Égletons[15]. Agnes Audeguil et Jean-Marie Taguet (Union à droite) sont élus avec 56 % des suffrages exprimés (1 954 voix pour 3 687 votants et 7 294 inscrits)[15],[18],[19].
Entre 2015 et 2021 le canton d'Égletons comprend dix-huit communes entières[2]. Au , deux d'entre elles fusionnent pour former la commune nouvelle de Montaignac-sur-Doustre, portant leur nombre total à dix-sept.
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[10].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.